Dans la matinée du mardi 28 mai, des tags ont été découverts sur l’immeuble du commerce de thé et chocolat Lathéral, dans la Grand’Rue, qui appartient à Gwenn Bauer, président des Vitrines. Il s’agit d’une association de commerçants qui est à l’origine d’une nouvelle mesure anti-pauvres de la mairie PS, appelée « arrêté anti-mendicité agressive ».
Les slogans bombés à la peinture sous forme de pochoirs disaient entre autres : « Vitrines assassines » ou encore « Contre l’arrêté anti-pauvre ».
Dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du jour-même, il est précisé que le commerçant et directeur des Vitrines dénonce « les insultes » qui tombent depuis que l’association des commerçants a affiché son soutien à l’arrêté anti-mendicité, signé par le maire Roland Ries. « C’est une demande que nous avions faite au maire depuis un moment et nous sommes la seule association, avec la CCI, à soutenir cet arrêté », a-t-il ajouté.
Les arrêtés anti-mendicité ne passent pas tout le temps sans réaction. L’été dernier à Besançon, la réponse à l’arrêté anti-pauvres de la mairie LREM et les sit-ins médiatiques, politiciens et citoyens n’avait pas tardé: banques et mairie avaient reçu de la visite.