Dans la nuit de mercredi à jeudi 10 janvier, une pelleteuse de la société Arcos, filiale du groupe Vinci, concessionnaire du projet GCO, a été incendiée sur le chantier entre Pfulgriesheim et Stutzheim-Offenheim.
La tractopelle était regroupée avec d’autres engins de chantier, dans une zone interdite au public, à 200 mètres environ de la RD 64 entre Pfulgriesheim et Stutzheim-Offenheim.
Plus tard dans la journée, alors que les ouvriers affectés au chantier du GCO étaient partis déjeuner, des flexibles ont été sectionnés sur une niveleuse. Par ailleurs, le pare-brise d’un tombereau (un camion benne de grande capacité) a été brisé. Les deux engins de travaux publics étaient stationnés en bordure de la RD 41 entre Stutzheim-Offenheim et Oberhausbergen.
Début mai 2018, la permanence des « enquêteurs d’utilité publique » avait été trashée à la merde, action revendiquée par « quelques blaireaux contre le GCO ».
En octobre 2016, deux engins de la société Arcos avaient déjà été sabotés à Vendenheim sur le site du chantier du GCO de Strasbourg: un flexible d’alimentation sectionné, de la mousse polyuréthane et de la paille injectées dans les réservoirs, ainsi que des pneus crevés. Le collectif d’opposants au projet de rocade d’autoroute «GCO non merci !» s’était très vite dissocié de ces actes, en les condamnant : « Les dégradations ou les violences, nous ne pouvons les cautionner, même si je peux comprendre une certaine exaspération, explique Dany Karcher, le maire de Kolbsheim et membre du collectif d’opposants à l’autoroute. Nous sommes pour une certaine forme de désobéissance civile, mais nous ne sommes pas pour la violence ou les dégradations. »
[Reformulé de la presse, 11.01.2019]