Après les sabotages en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Italie, en France, en Belgique, et même à Chypre, maintenant c’est en Allemagne que ça crame… La vague d’attaques de pylônes de télécommunication continue en Europe, depuis le début de la pandémie du coronavirus et l’instauration de l’état d’urgence dans la plupart des Etats de la planète. Cette série de sabotages ouvre entre autres une perspective intéressante pour se défaire effectivement de la surveillance numérique et du traçage généralisée des téléphones portables qui s’annoncent au moment du « déconfinement », en France comme ailleurs…
Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril à Bonn (Rhénanie du Nord-Westphalie), un incendie s’est déclenché sur une antenne-relais, située dans la Kölnstraße, à proximité du parc de sport au nord de la ville.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’origine des flammes est clairement volontaire.
Vers 3h50, les pompiers sont intervenus pour éteindre les flammes qui embrasaient le pylône. Il s’agit du quatrième incendie d’antenne-relais à Bonn en quelques mois.
A cette occasion, on apprend qu’une tour hertzienne située à Goldbergweg, dans l’arrondissement de Muffendorf, avait été incendiée à trois reprises. A chaque fois, la presse policière avait dans un premier temps écarté toute piste intentionnelle, en parlant « d’origine inconnue » ou de « défaut technique », mais avait été forcée d’admettre que ces feux à répétition dans un laps de temps relativement court, ne s’étaient pas déclenchés par la grâce du Saint-Esprit…
Le 2 janvier 2020, vers 4h45, les câbles de la tour avaient brûlé sur plusieurs mètres de hauteur. Les pompiers ont dû utiliser une nacelle élévatrice pour éteindre les flammes (cf photo ci-dessous). Selon le porte-parole de la police, « il s’agit d’un acte incendiaire délibéré ».
Les pompiers avaient dû s’y déplacer les 3 novembre et 21 décembre 2019 pour des incendies.
[Reformulé du journal en ligne Express.de, 21.04.2020]