Quatre personnes passaient devant le tribunal de Rennes le 7 novembre dernier pour « dégradations sur une voiture de gendarmerie », à l’occasion d’une manifestation le 5 février, devant le centre hospitalier rennais de Pontchaillou. Ce jeudi 21 novembre, les juges ont rendu leur verdict.
« Deux jeunes avaient reconnu leur implication dans les dégradations. Mais les deux autres avaient nié en bloc. Le débat s’était orienté autour de l’existence de photos et de vidéos amateurs, prises lors de manifestations précédentes, qui avaient permis aux enquêteurs d’identifier les vêtements de ces deux prévenus.
Les affirmations du procureur de la République s’étaient heurtées aux plaidoiries des avocats de la défense : pouvait-on estimer que les photos et les vêtements constituaient des preuves suffisantes ?
Le tribunal a estimé que non. Un prévenu a été totalement relaxé, l’autre a été relaxé pour les dégradations, mais condamné à deux mois de prison avec sursis pour le refus de se soumettre aux opérations d’identification.
Les deux prévenus qui avaient reconnu les faits ont été condamnés à huit mois de prison avec sursis, et à l’obligation d’effectuer un stage de citoyenneté à leurs frais.«
[Repris de Ouest-France, 22.11.2019]