Solidarité internationale avec les personnes confrontées à la répression du G20
En juillet 2017, les chefs d’État des pays les plus puissants du monde se sont réunis à Hambourg lors du sommet du G20.
Des dizaines de milliers de personnes ont exprimé leur rejet.
Durant trois jours et trois nuits, il y a eu toutes sortes d’actions : manifestations, sabotages, combats de rue avec la police, destruction de la propriété privée.
Un an plus tard, comme c’était à prévoir, il y a une vaste réponse répressive internationale : perquisitions, arrestations, détentions provisoires, peines de prisons fermes.
Les raisons pour lesquelles nous sommes allé-e-s au contre-sommet sont toujours valables : frontières, centres de rétention, racisme, prisons, hétéro-patriarcat, travail salarié, l’exploitation et la marchandisation de toutes formes de vie…
L’impulsion qui nous a poussée ces jours-là à chérir les flammes, à balancer des pavés et à piller est la même qui fait battre nos cœurs. C’est pourquoi, pour montrer notre solidarité, nous ne concevons pas de meilleur moyen que celui d’étendre l’attaque.
[Affiche parue en plusieurs langues sur Contramadriz, 11.01.2019]