A l’aube du 2 décembre, dans le cadre du sommet du G20 à Buenos Aires, nous avons déclenché un engin explosif qui a causé la destruction totale de l’agence de la Santander Rio Bank situé à Flores, à Buenos Aires.
Nous revendiquons cette action contre un sommet que nous considérons comme étant l’ultime expression de ce système extractivist [1], fondé sur le pillage permanent de la nature, le meurtre, la torture et la domination sur toute forme de vie. C’est là-dessus que repose le système capitaliste d’aujourd’hui, sous couvert de social-démocratie.
Nous avons effectué cette attaque contre la civilisation et son progrès, contre l’ordre public et la paix civile, contre les partis politiques et leurs fausses solutions, pour les victimes de l’invasion impérialiste d’Abya Yala, pour toutes les personnes assassinées par l’État et pour tous les animaux humains et non-humains en prisons.
Nous considérons la destruction comme une forme de libération parce que nous ne croyons pas dans la réforme de ce système et nous voyons le sabotage comme une méthode pour se venger de tous ceux qui nous violentent. Nous ne les laisserons pas vivre en paix. Leurs intérêts, leurs symboles, leurs institutions et leurs représentants sont et resteront nos cibles.
Nous sommes avec vous, renforçant nos actions, perfectionnant nos attaques, faisant en sorte de les multiplier. Nous encourageons l’insurrection, l’action directe, la sabotage et la destruction.
Sans peurs, avec prudence et créativité.
Ni leurs lois, ni leurs prisons ou leur répression ne nous intimiderons ou ne nous arrêterons.
Jusqu’à la libération totale !
Avec rage et amour.
Le niñitx (CCP)
[Traduit de l’anglais d’Act for Freedom Now, 12.01.2019]