Vive le vent, vive le vent…
Aux quatre coins du pays depuis plusieurs mois, un vent de révolte continue de souffler. Dans un monde de normes, de peur et de résignation, ce vent ténu nous rappelle qu’il est encore et toujours possible d’agir. A quand l’ouragan qui ébranlera les piliers de cette société?
Des dizaines d’incendies et de sabotages visent l’Etat et les entreprises qui se font quotidiennement du fric sur l’exploitation, l’enfermement et l’empoisonnement des êtres vivants:
- Ces crapules qui bâtissent des prisons, des casernes, des autoroutes, des aéroports et d’autres infrastructures de l’Etat comme Eiffage, Spie Batignolles, Bouygues et Vinci,
- Celles qui produisent et transportent l’énergie nécessaire au fonctionnement de la machine capitaliste, comme Enedis, RTE ou Engie,
- Celles qui collaborent avec le contrôle policier et la chasse aux migrant-e-s comme la RATP, La Poste ou la SNCF.
Ce sont aussi des casernes, des mairies, des banques, des agences immobilières, des supermarchés ou des abattoirs, qui sont réduits en cendres, ou encore des infrastructures de l’aliénation et du contrôle technologiques, comme des câbles de fibre optique, des antennes relais et des éoliennes qui sont détruites.
La répression continue son sale travail. La flicaille perquisitionne et enferme. Les journalistes pointent du doigt les « anarchistes » et « la mouvance libertaire ». Plusieurs enquêtes sont ouvertes afin de trouver les incendiaires…
Mais, heureusement, ils ne parviennent pas à freiner les élans de liberté car cette offensive est diverse, diffuse, sans chef ni parti.
Donnons de l’écho à ces actes de révolte qui nous apportent des bouffées d’air frais. Que le vent continue de souffler.
Vive le vandalisme !
[Affiche collée dans plusieurs villes, décembre 2018/janvier 2019]