Allemagne : De Brême à Berlin, attaque contre des responsables de la guerre aux pauvres

Berlin : incendie de deux responsables de la guerre aux pauvres – 28 février

S’étant réjoui.e.s de la diversité des actions des dernières semaines sur le thème de l’embourgeoisement, nous nous sommes senti.e.s motivé.e.s à apporter notre propre contribution contre ses acteur-e-s. C’est pour cette raison que nous avons incendié deux véhicules d’entreprise floqués HOWOGE et WISAG dans la nuit du 28 février 2019.

HOWOGE, en tant que constructeur de logements de la ville, est responsable de 355 expulsions par la force en 2017 et est donc à la deuxième place juste derrière la société de construction d’immeubles d’habitations de la ville et du Land avec ses 412 expulsions. De plus, elle fait partie des cinq entreprises qui ont investi dans la communauté d’intérêt « Eigentümer in der Rummelsburger Bucht [1] » et est donc directement impliquée dans le « plan d’occupation des sols Est » [2] et dans les expulsions des espaces libres qui sont établis dans ce secteur de la ville.

L’entreprise WISAG GmbH concentre notamment ses services de sécurité et de surveillance contre les personnes qui fraudent dans les transports, taguent et sont à la rue. Ainsi elle prend une part active dans la répression des pauvres et s’enrichit sur la misère des autres. Par exemple, ses employé-e-s interdisent aux sans-abris vivant dans la Rummelsburger Bucht [1] de faire des feux de campement, même par des températures glaciales et ont pris part activement aux expulsions des personnes qui habitent sur ces terrains vagues et espaces verts en les intimidant et en leur intimant l’ordre de bouger par des avis d’expulsion avec des dates inventées.

Contre la ville des riches !

Pour le maintien de tous les espaces libres et la solidarité interkiezonale [3] !

[Traduit d’Indymedia Deutschland, 01.03.2019]

NdT:

[1] Soit la communauté d’intérêts « des propriétaires de de la Baie de Rummelsburg », qui se situe aux confins des quartiers-est de la capitale berlinoise, entre Lichtenberg et Friedrichshain. Il s’agit d’une zone de l’Est Berlinois en proie à la spéculation immobilière et à la gentrification.

[2] Lié directement au règle de l’urbanisme de l’est de la ville. Conditions à remplir pour avoir l’autorisation de construire de nouveaux immeubles et parcs immobiliers

[3] Jeu de mots allemand difficilement traduisible entre « internationale » (en français et en allemand) et « kiez », qui veut dire « quartier ». L’idée est d’exprimer une « lutte internationale des quartiers contre la spéculation immobilière et la gentrification ».


Brême : Vandalisme contre la ville des riches

A de multiples reprises, des immeubles de luxe ont été attaquées à la peinture à Brême.

Celles et ceux qui gardent les yeux ouverts peuvent observer que la gentrification et la revalorisation urbaine des quartiers ne se passent pas sans résistance. Il y a eu des attaques directes contre les nouveaux immeubles du Steffanibrücke ainsi qu’au carrefour de la Langenmarkstraße et de la Lahnstraße et même sur une agence immobilière du Ostertorsteinweg.

Dévaluons la revalorisation urbaine !

[Traduit d’indymedia Deutschland, 01/03/2019]

Ce contenu a été publié dans Actions directes, Contre l'aménagement du territoire et l'embourgeoisement des quartiers, Répression, solidarité, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.