Mise-à-jour, 04.02.2019:
Lundi 4 février, deux hommes de 24 et 25 ans ont reconnu avoir incendié de l’Intermarché de l’avenue Fontaine-Argent. L’un a été convoqué au commissariat, le second a été interpellé à son domicile ce lundi. ils ont avoué l’incendie, commis en état d’ivresse. Ils seront jugés cet été.
Dans la nuit de jeudi à vendredi 28 décembre, la réserve alimentaire du magasin Intermarché a cramé, contraignant le magasin à fermer jusqu’à la fin de l’année. 25 exploité.e.s se retouvent au chômage technique.
Ce magasin, qui a ouvert il y a trois ans en bas d’un immeuble de logements réservé aux riches [1] est situé à l’angle de la rue Beauregard et de l’avenue Fontaine-Argent, sur laquelle passe le tramway.
Une poubelle, accolée à la réserve du magasin, a été incendiée en pleine nuit (vers 4h du matin). « Vers 4 h 30, les premières fumées se sont dégagées de la réserve du magasin Intermarché […]. Le feu déclenché au niveau de poubelles entreposées naturellement à l’extérieur en ce jour de ramassage, s’est propagé à des cartons et plastiques d’emballage, nombreux dans la réserve en cette période de fêtes ».
« Les portes coupe-feu qui séparent la réserve alimentaire et la surface de vente de cette enseigne de proximité ouverte il y a un peu plus de trois ans, ont permis de limiter la propagation de la fumée à la partie accessible au public. Cependant, les gérants, Anthony Franoux et son épouse, venus constater l’ampleur des dégâts, paraissaient plutôt pessimistes quant à une réouverture prochaine de leur commerce. En tout cas pas avant la fin de l’année ». Les patrons nous apportent quelques précisions sur les conséquences de l’incendie: « Il y a certainement une odeur et puis avec l’eau, ça a disjoncté et il n’y a plus de jus dans le magasin, donc tout le froid est mort« .
Par précaution, 18 habitant-e-s ont été évacué-s-, dont une bonne partie devra être relogée.
Cette même nuit, deux autres feux de poubelles ont eu lieu rues de Savoie et de la République.
[Reformulé de la presse poubelle, 28.12.2018]
NdSAD:
[1] aka « le Dôme Impérial », dont le chantier a été lancé au même moment que le chantier du tramway. Il a été géré et commercialisé par le gérant immobilier du luxe SEGER (qui sévit à Dijon et à Besançon). Une affiche en parlait à la même époque.