Une soirée réunissant plusieurs dizaines de personnes s’est tenue à l’UQAM de Montréal jeudi 1er novembre 2018. L’ambiance est très vite devenue festive, avec floraison de tags et destructions de caméras de surveillance.
« Les policiers ont été appelés hier vers 21 h 50 pour un conflit ou une sorte d’émeute. À l’arrivée des policiers, tout le monde avait quitté les lieux. L’événement fait l’objet d’une enquête et il n’y a pas encore de suspects identifiés », a indiqué au Journal de Montréal Andrée-Anne Picard, porte-parole de la police de Montréal.
En tout, six caméras ont été détruites pendant le saccage. L’UQAM évalue que « 70 personnes ont participé aux actes de vandalisme ».
Parmi les tags apparus dans les couloirs du deuxième étage du pavillon Hubert-Aquin, ainsi que dans certains locaux et dans des fenêtres, plusieurs prenaient pour cible les médias et la firme Garda, qui s’occupe de la sécurité à l’UQAM: « Faites l’émeute, pas la grève », « Ni patrie, ni État, ni Québec, ni Canada », «Déprécier le coût de mon UQAM», «L’université c’est le début de la fin» ou encore des symboles anarchistes.
[Reformulé de la presse canadienne]