On en sait un peu plus sur les dégâts causés lors de la manif émeutière du 14 avril dernier à Montpellier: pour rappel, de nombreuses vitrines de banques, d’agences immobilières (etc) sur le Jeu-de-Paume ou dans l’Ecusson, ont été brisées à coups de marteau, des poubelles incendiées avec des préservatifs remplis d’essence…
Sans prendre en compte le coût des destructions de magasins et des multiples agences du capital, la ville de Montpellier (divers gauche) estime les dégâts occasionnés ce samedi-là à environ 400.000 euros. « Cela concerne les dégradations survenues sur le mobilier urbain, les poubelles, les tags ou les pavés qui ont été enlevés sous le tramway », d’après Christian Fina, le directeur général des services de la ville et de la métropole. Des bâtiments classés historiques de la commune ont également été couverts de peinture, ce qui pourrait faire grimper encore un peu plus la facture de ce samedi noir pour le capital.
Plus d’une semaine après, les tags étaient toujours visibles dans le centre-ville: le maire Philippe Saurel a déclaré à la presse que c’était « volontaire »: Je voulais que les gens se rendent compte de ce qu’il y avait écrit, de qui a écrit ces inscriptions, note l’élu, qui a déposé plainte. Et ce ne sont pas des tags issus de l’extrême-droite. Nous demanderons des comptes à ceux qui ont dégradé la ville de cette façon. »