Dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 novembre dans la région de Namur, plusieurs dizaines de câbles ont été sectionnés à Tamines et à Gosselies au sein des bâtiments de l’entreprise de télécoms « Proximus ».
Si cette panne a impacté plus de 20.000 personnes de la région, qui se sont retrouvés sans téléphone ni télévision ni internet, ce sont bien les banques et les commerces qui ont subi les plus lourdes répercussions de ce sabotage. Toutes les transactions bancaires ont été interrompues et les distributeurs de billets n’ont de fait plus craché de thune pendant plusieurs heures. Les services de Proximus ont mis jusqu’à dimanche 22h pour rétablir les connexions du réseau.
Le capital a fonctionné au ralenti et l’aliénation à la technologie s’est moins fait ressentir que d’habitude. Ceci a sans doute permis aux gens de se remettre à se parler ou à s’engueuler pour de vrai, sans l’intermédiaire d’un écran.
Il y a moins d’une semaine, le feu avait été bouté à des cabines électrique de Proximus dans le même secteur, paralysant les mêmes artères de la domestication généralisée.
[Reformulé de la presse, 19.11.2017]