Dans la nuit du 20 au 21 mai, des tags et des bris de vitres sont venus secouer la tranquillité dans ce village, situé à moins de 50 km au sud-ouest de Lyon : le local fasciste a été recouvert de messages et s’est fait péter une fenêtre.
En effet, fin février, l’association « Terra Nostra », véritable repaire de néonazis du milieu lyonnais, a inauguré son local, dans une partie de l’ancien restaurant des Trois Clochers.
Contrairement à ce qu’affirme la presse locale, ce local est toujours loué aux fascistes, et les dégâts causés par cette attaque sont pleinement à leur charge.
Alors que les citoyens s’étaient rassemblés le 1er mars à l’appel des élus du coin contre l’ouverture de ce local (davantage par peur de conflits et de désordres que par « antifascisme »), d’autres ont préféré agir par eux-mêmes, contre la peste brune qui se couvrent du manteau de promotion et de vente de produits régionaux et de terroir local.