Du 2 au 13 décembre, a eu lieu le sommet du climat (COP 25), cet événement consiste dans la réunion de dirigeants, de compagnies multinationales et de membres de la communauté scientifique de différents pays. Cet événement devait d’abord avoir lieu à Santiago du Chili, cependant, en raison du conflit qui s’y déroulait et qui continue à s’y dérouler actuellement, il a été déplacé à Madrid.
Face à l’apparition de cet événement, les principaux responsables de la situation dans laquelle se trouve la planète à l’heure actuelle se réunissent pour prendre des décisions par rapport au problème qu’ils créent eux-mêmes. La réponse est orquestrée par le spectacle dantesque engendré par des groupes écologistes étatiques et des partis politiques progressistes de peu de renom qui, loin de présenter un affront face à la situation hilarante causée par le fait que celui qui provoque le problème soit celui qui le résoud, présentent la requête que les participants à cette réunion s’impliquent réellement et cherchent des solutions à la crise climatique.
Face à cette situation, et loin de chercher une réconciliation avec la démocratie, le système capitaliste et ses stratagèmes pour continuer à détruire la planète et à perpétuer son système de domination, le 7 décembre aux premières heures de la matinée, des blocages de voies ferrées se produisent à différents points de la ville, provoquant des retards et altérant légèrement le fonctionnement de la ville madrilène.
[Traduit de l’espagnol de contramadriz]