Nous avons profité de la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2020 pour attaquer avec pierres et peinture le bureau de représentation de l’entreprise BOSCH à Berlin.
BOSCH collabore étroitement avec les entreprises d’armement comme Airbus, Rheinmetall ou Heckler & Koch, et fait ainsi partie de l’industrie qui tire profit massivement des guerres qui ont lieu en ce moment partout dans le monde, que ce soit au nord-est de la Syrie, au Yémen ou au Mali.
BOSCH est aussi depuis des années un partenaire du congrès européen de la police à Berlin. BOSCH fait la publicité pour le congrès des 4 et 5 février 2020 à Berlin avec le slogan « appliquer l’état de droit » et exige : « le réseau sécurité doit fonctionner de manière globale ».
Les camarades de la FAZ (Cellule d’Action Féministe) ont publié une recherche plus détaillée sur les raisons d’attaquer BOSCH (en allemand ici)
Nous saluons tou.te.s les rebelles et résistant.e.s qui ont profité de ce nuits du Nouvel An. Nous saluons en particulier les ami.e.s du commando de solidarité révolutionnaire Haukur Hilmarsson (le communiqué peut être lu en anglais ici)
Nous exprimons notre solidarité aux cinq jeunes qui par hasard étaient à proximité et qui ont terrorisé les flics après notre action.
Contre le congrès des flics à Berlin.
Contre tous les profiteurs de guerre.
Pour la belle vie.
Action dans le cadre de la campagne :
https://fight4rojava.noblogs.org/
[Traduit de l’allemand d’indymedia, 02.01.2020]
Dans la presse des flics du 1er janvier 2020 :
« La nuit dernière, des bureaux ont été dégradés à Charlottenburg. Selon les informations connues à ce jour, un témoin a alerté la police vers 22h15 dans la Bismarckstraße, après avoir vu cinq jeunes hommes lancer des petits pavés sur le bâtiment. Le groupe s’est enfui ensuite. Peu après, les forces de police ont arrêté cinq jeunes qui correspondaient aux descriptions données par le témoin. Les cinq individus ont été arrêtés provisoirement. Alors qu’un adolescent de 17 ans et deux autres de 18 ans ont été relâchés sur place après un contrôle d’identité, les deux autres complices présumés ont été emmenés au poste de police pour prise de signalétiques. Une fois prises les mesures par la police, les deux jeunes ont été relâchés. La sûreté de l’État de la police de la PJ de Berlin enquête. »