Les onze casernes de gendarmerie de la compagnie de Mulhouse (Haut-Rhin) font depuis dimanche 24 novembre l’objet d’un dispositif renforcé de protection. Depuis vendredi après-midi et la mort d’un jeune homme de 18 ans à Lutterbach lors d’un contrôle de gendarmes, les bleus assassins craignent pour leur sécurité.
Dans la soirée de samedi 23 novembre, la caserne de gendarmerie de Mulhouse a subi une attaque. Une dizaine de personnes s’est rassemblée en face de l’enceinte du bâtiment. Il y a eu des tirs de mortiers d’artifice en direction des habitations des familles de gendarmes, des jets de pierre et des menaces de mort proférées. La police est intervenue mais sans parvenir à arrêter les individus qui avaient pris la fuite. L’enquête a été confiée aux gendarmes car il y a eu « atteinte à un terrain militaire ».
Vendredi 22 novembre, dans l’après-midi, deux gendarmes à pied ont tenté de contrôler le pilote d’une moto qui, selon les bleus, ne portait pas de plaque d’immatriculation. Le jeune de 18 ans, scolarisée au lycée Bugatti d’Illzach, en voulant les éviter, a percuté le trottoir, puis un lampadaire. Il est décédé peu après sur place, malgré l’intervention des secours. Une autopsie doit avoir lieu et l’enquête a été confiée à cette même institution d’assassins, c’est-à-dire à la gendarmerie de Soultz.
Les gendarmes présents au moment de « l’accident » accompagnaient les contrôleurs du tramway, aux prises avec un voyageur sans billet. (fr3)
Le soir-même, vendredi, quelques feux de poubelles avaient été allumés dans la périphérie de Mulhouse : à Pfastatt mais aussi à Lutterbach, dans la même rue où mort le jeune motard.
[Repris de FranceBleu]