Dans une lettre datée du 22 juin, le président de la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT), Jean-François Guihard demande à l’Etat de prendre des mesures contre les attaques de leurs commerces qui se multiplient à Lille et dans ses environs, par exemple en souhaitant une protection policière (un flic devant chaque boucherie jour et nuit?). Dans les Hauts-de-France (surtout à Lille), sept boucheries ont été aspergées de faux sang en avril, une boucherie et une poissonnerie ont eu leurs vitres brisées et leurs façades taguées de l’inscription « stop au spécisme » les 15 et 18 mai dernier. Le 4 juin, c’est un traîteur qui a été attaqué. Et le 20 juin, un autre commerce du même type (une rôtisserie) a connu le même sort. Pour toutes ces attaques, la maire de Lille Martine Aubry a indiqué que la mairie allait se constituer partie civile.
Alors que les professionnels du secteur font savoir à toutes et tous que ces attaques commencent à sérieusement impacter leur sale business, les responsables de l’association antispéciste L214, en bon citoyennistes, n’ont pas tardé à condamner ces attaques. Ils flippent de voir des anonymes briser le pacte de la pacification et de la légalité en s’en prenant directement au monde de l’exploitation animale. Petit aperçu de ce qu’ils ont affirmé dans une interview au journal Midi Libre le 26 juin dernier:
– Jets de peinture, caillassage… des bouchers se disent victimes d’actes d’intimidation de militants vegan. Cautionnez-vous ces actions ?
Ce n’est absolument pas le type d’actes que nous faisons ou que nous prônons.
– « Vous vous désolidarisez donc de ces actions dénoncées par les bouchers…
Oui, on ne se reconnaît pas dans ce type d’actions, nous prônons le dialogue »