Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 octobre à Besançon (Doubs), plusieurs véhicules ont été incendiés dans divers quartiers. Au total, huit véhicules ont été détruits par les flammes entre 3h et 5h du matin.
Mais la petite particularité de ces feux nocturnes, c’est que ce sont avant tout des véhicules d’entreprises néfastes pour nos vies, des rouages indispensables pour faire tourner ce monde de merde qui sont partis en fumée: un véhicule d’Engie rue Pierre Leroy, deux d’Enedis (un véhicule utilitaire et un camion) avenue du Commandant Marceau et une voiture de l’Est Républicain rue du Tunnel.
Engie est un célèbre collaborateur au système carcéral. L’entreprise énergétique s’investit depuis plusieurs années dans de nombreuses prisons et centres de rétention. C’est une cible de choix pour quiconque veut combattre l’enfermement d’individus, avec ou sans-papiers. Par ailleurs, sa filiale Inéo « a été choisie pour la mise au point de la plate-forme Big Data de Marseille », comme le mentionne le communiqué d’une attaque incendiaire d’un de ses véhicules mi-juillet.
Concernant Enedis, elle est la pièce-maîtresse du projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure et de cette société nucléaire. Elle est responsable du flicage des gens à travers la pose des compteurs Linky. En somme, Enedis n’est rien d’autre que le jus de ce monde.
Quant à L’Est Républicain, il est un outil capital pour maintenir l’ordre social en place et les dominant.e.s, déformer ou dissimuler des faits, toujours dans le but de servir les flics et les divers projets du pouvoir.
[Reformulé de la presse locale, 12.10.2018]