A Brest, la permanence « En Marche » est pour le moins objet de toutes les critiques/visites depuis qu’elle a été inaugurée le 14 avril au rez-de-chaussée d’un immeuble de la rue Massillon (« Métropole ») dans le quartier de Saint-Martin. En l’espace de trois semaines, les politiciens de LREM ont reçu cinq visites, or seules trois d’entre elles ont été détaillées (Le Télégramme, 07.05.2018). On n’en sait pas plus sur les deux autres, du moins publiquement.
Tout commence dans la nuit du 20 au 21 avril, lorsque le local se fait entièrement repeindre d’insultes et de slogans à la peinture rose. Ca déborde même sur les murs d’à-côté avec un « En marge pas en marche ».
Le 1er mai, l’entrée de la permanence est carrément murée et le tag de couleur rouge sonne comme un avertissement: « Fermeture définitive – Tout doit disparaître ».
Dimanche 6 mai, un nouvel article de la presse locale nous apprend le local est repeint d’un très courtois « Cassez-vous, SVP. Merci » à la peinture blanche.
Mais tout réside dans l’emploi du verbe « casser »… Qui pourrait bientôt être employé au sens propre du mot.