Cet été, plusieurs écoles de Châteauroux (Indre) ont reçu des petites visites destructrices : l’école Michelet, vandalisée à deux reprises, l’école Charbonnier, déjà « visitée » deux fois pendant l’été, l’école Frontenac, et l’école Buffon, saccagée juste avant la rentrée scolaire.
A chaque fois, selon les journaflics locaux, a été constaté à l’intérieur « vitres cassées, portes forcées, peinture renversée, colle répandue et des tags ».
Jeudi 26 septembre, notamment à partir d’images de vidéosurveillance, trois jeunes de 14 et 15 ans ont été arrêtés et accusés de l’ensemble de ce joyeux bordel, puis présentés à un juge des enfants. Deux d’entre eux ont déclaré que c’était « pour s’amuser ». Entre s’ennuyer à l’école et s’amuser contre l’école, on ne peut que se réjouir qu’il reste un peu de vie non-domestiquée par l’institution scolaire. Et que loin des écrans, cet excès de vie peut même se retourner directement contre les casernes de la reproduction sociale.
[Repris de La Nouvelle République, 27.09.2019]