Ce samedi, lors de l’Acte 44 des gilets jaunes à Lyon, deux personnes avaient été mises en examen après leur interpellation.
L’un d’entre eux, un Grenoblois âgé de 32 ans, avait été contrôlé en possession de trois fumigènes de différentes couleurs et d’une quille. Il s’était apparemment rebellé lors de son interpellation, traitant les policiers de « toutous de Macron ».
Jugé ce lundi 16 septembre en comparution immédiate, le tribunal en a conclue qu’il était davantage un « Black Bloc » qu’un gilet jaune. Des vidéos de la mouvance anarchiste ont d’ailleurs été retrouvées sur son téléphone. En avril dernier, pour les mêmes faits, il avait écopé d’un rappel à la loi.
Mutique dans son box, mais reconnaissant toutefois être venu à Lyon pour « en venir aux mains si nécessitées », le Grenoblois […] a cette fois été condamné à 8 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, à un an d’interdiction de paraître dans l’agglomération lyonnaise et à 5 ans d’interdiction de port d’arme.
Lors de l’acte 44, ça a été plutôt calme, hormis quelques jets de projectiles contre la méga-nasse policière (habituelle quand le lieu du rassemblement est fixé place Bellecour).
Par ailleurs, la préfecture avait décidé de fermer le tunnel de Fourvière en direction de Marseille, pour éviter « un afflux de personnes et de voitures en centre-ville de Lyon ». Cet arrêté a eu pour effet de créer d’importants bouchons dans les 5e et 9e arrondissements.
Il y a eu 11 interpellations, essentiellement pour “rassemblement illégal en vue de commettre des exactions” et “port d’armes prohibées”.
[Repris du Progrès et de Lyonmag, 17.09.2019]