Le 10 septembre 2019 au matin, les usagers du TCSP ont eu la bonne surprise de découvrir que le distributeur automatique de titres de transport de l’arrêt François Mitterand (près de l’immeuble France-Antilles) a été fracassé au cours de la nuit. Il est désormais hors-service, tout comme deux autres machines à d’autres stations.
Ce n’est pas la première fois que des sabotages similaires se produisent puisque les distributeurs des arrêts de Chateauboeuf à Fort-de-France et de la Lézarde (au Lamentin), sont hors d’usage depuis plusieurs semaines. Les usagers qui ne sont plus en mesure de recharger ou d’acheter leurs billets.
« Une plainte a été déposée par la Collectivité Territoriale de Martinque (CTM), tandis que de nouveaux équipements ont été commandés suite aux dégradations. Ceux-ci devraient parvenir avant la fin de cette année 2019 pour une remise à neuf prévue dans la foulée par la CFTU (Compagnie Foyalaise des Transports Urbains), mais qui doit attendre la validation de Martinique Transport (l’Autorité Organisatrice Unique des Transports en Martinique). » (Source: La 1ere, 11.09.2019)
« Autre difficulté actuelle sur le réseau du TCSP, les feux de signalisation dont une grande partie ne fonctionne plus depuis des semaines et reste en clignotant. Mairie de Fort-de-France et collectivité territoriale se renvoient la balle sur la compétence pour leur entretien ». (Source: France Antilles, 10.09.2019)
Les DAT sont régulièrement vandalisés depuis la mise en service du Transport Collectif en Site Propre (TCSP), le 13 août 2018 et même avant son lancement. Comme en juillet 2018, bien avant le lancement annoncé du Transport en Commun en Site Propre, deux distributeurs avaient été détruits à Fort-de-France sur l’avenue Maurice Bishop. Les appareils appartenaient à la société Kerlys.
Le chantier du TCSP avait connu quelques problèmes en 2015, avec des sabotages à répétition. Comme par exemple à la fin octobre, lorsque trois pelleteuses de la société Loca9 Tp en charge du chantier du TCSP, avaient eu leurs vitres brisées. L’entreprise estimaient alors les dégâts à environ 20 000 euros.