Feu pour SPIE comme geste de solidarité avec les trois du « banc public » et les quartiers rebelles
Sans doute que les espaces dans lesquels nous pouvons nous déplacer librement deviennent parfois plus étroits : à Hambourg, où les commissions spéciales annoncent dans la presse le prétendu succès de leurs équipes de surveillance, de leurs expertises de vidéo-surveillance, ADN et plateforme de dénonciation. Tout pour rétablir l’illusion de leur sécurité perdue lors de l’été d’il y a deux ans.
A Berlin où tout est censé être des nids de terreur dans lesquels les gens prennent leurs vies en main plutôt que de s’en remettre aux sociétés écrans et aux investisseurs. Et les médias présentent un sénateur à l’intérieur tel un pantin car celui-ci dissimule son armée de guerre civile plus démocratiquement que son prédécesseur.
A Athènes, où un gouvernement fasciste veut finalement mettre en œuvre les opérations de nettoyage social qu’attendent depuis longtemps leurs partenaires de l’UE et de l’OTAN. Afin que la ville devienne un énième paradis pour le tourisme et les investisseurs. Comme certains quartiers à Hambourg, comme certains quartiers à Berlin et comme partout, où la forme moderne du capitalisme ronge les quartiers des villes qui ne sont pas encore aussi ennuyeux que les domiciles exclusifs des élites.
Pour assurer sa domination, l’État s’appuie sur des entreprises qui se chargent de sales prestations de services. De plus, le serpent de feu de la révolte anarchiste dévore les traces de ces entreprises dans les zones controversées et détruit ce qu’il trouve.
Ainsi, dans la nuit du 4 septembre à Hambourg, nous avons détruit par les flammes un véhicule du célèbre prestataire de services des prisons SPIE dans le quartier de Wandsbeck.
Ce petit geste de solidarité va aux trois du « banc public », aux personnes qui défendent Exarchia face à l’attaque des flics et qui veulent faire des expulsions prévues à Berlin un désastre pour le gouvernement local.
Groupe autonome pour la lutte contre les entreprises de sécurité et les profiteurs des prisons.
[Traduction de l’allemand de indymedia, 06.09.2019]