Trappes (Yvelines) : Le feu, meilleur antidote à la morosité – 20 août 2019

Mardi 20 août à l’aube, deux entreprises ont été visées par un incendie à Trappes, dans les Yvelines. Si l’une a eu de la chance, l’autre, un glacier artisanal bio, a vu son entrepôt être réduit en un tas de cendres. 17 personnes sont désormais au chômage technique.

« Les flammes ont été si vives que la structure de l’entrepôt menace de s’effondrer. Alperel, une petite entreprise de glaces artisanales bio, est partie en fumée, avenue Le Verrier, à Trappes, mettant au chômage technique 17 personnes pour une durée indéterminée.

L’alerte a été donnée peu avant 5 heures, ce mardi matin, alors que l’étage est déjà totalement embrasé. Une poubelle, accolée à la façade de l’entreprise d’en face est aussi en feu.

L’intervention a duré une dizaine d’heures pour les pompiers venus des centres de secours de Montigny-le-Bretonneux, Maurepas et Bois-d’Arcy. Ils ont eu recours à quatre lances et un bras élévateur pour pouvoir arroser l’intérieur de l’entrepôt de 1 000 m² par le toit éventré. Ils ont été à pied d’œuvre jusqu’en milieu de journée, d’abord pour circonscrire le feu, puis pour éviter la reprise des flammes.

« La structure, qui a énormément souffert, est totalement déformée et menace de s’effondrer », indique l’un d’entre eux. « A 7 heures, le site était encore trop dangereux pour qu’ils puissent entrer », souffle une source proche de l’enquête. Jusqu’en début d’après-midi, les pompiers se sont employés à déblayer le site, en sortant les dizaines d’étagères métalliques entassées et les centaines de pots de glace carbonisés, mettant en évidence des petits foyers résiduels à éteindre.

Fondée en 2000 par un couple de restaurateurs, la marque, à ses débuts nommée Alpérel, a quitté la Haute-Savoie pour Trappes en 2011. Mettant en avant une « fabrication presque désuète, à la turbine, dans la plus pure tradition artisanale », elle s’est spécialisée dans les glaces originales avec des goûts comme miel-lavande, framboise-basilic ou citron vert-vodka qu’elle décrit comme « des antidotes à la morosité ».

« En 2017, Alpérel devient Maison Alpérel et change de mains, indique son site Internet. C’est un nouveau duo de passionnés, Karima Rafik et Pierre Menini, qui poursuit l’aventure. » »

[Repris du Parisien, 20.08.2019]

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