Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juin, après la fête de la musique, de nombreuses inscriptions sont apparues sur les murs de la ville, dont des bâtiments d’Etat ainsi que sur les vitrines et les distributeurs des agences bancaires de Saint-Affrique.
Sur une porte vitrée de la Banque populaire on pouvait lire « Voleurs ». Sur la façade de la Caisse d’Epargne, était inscrit : « L’argent n’a pas de prix, l’argent n’a pas d’odeurs ».
Au centre-ville, deux inscriptions ont été faite sur l’église et deux autres sur le bâtiment de la police municipale au jardin public. Rue de l’industrie, une douzaine d’inscriptions ont été dessinées sur les façades des immeubles comme « Brûle tout et crame le reste », « Pas res no arresta » ou « Earth first (no compromise) » ou encore « On n’a pas peur des ruines », « Wesh pourquoi tu as peur de ce qui est différent ? », « Notre Dame rends l’argent »…
Le mur du cimetière neuf, sur l’avenue du docteur Blancard, n’a pas été épargné avec six inscriptions : « Brûlons les éoliennes« , « Crassous la crasse » ou « RTE dégage ». Deux inscriptions ont été peintes sur la chaussée : « Amassada » et « Acab ». La mairie portera plainte auprès de la gendarmerie pour l’ensemble des dégâts constatés.
[Repris de la presse locale – Midi Libre, 22.06.2019]