Saint-Priest-en-Jarez (Loire), 5 juin 2019 : vague d’arrestations pour l’attaque du McDonald’s du 30 mars dernier
« Une dizaine de personnes ont été arrêtées mercredi matin dans la Loire pour le saccage d’un restaurant McDonald’s à Saint-Priest-en-Jarez (Loire), samedi 30 mars, quelques heures après une manifestation régionale de » gilets jaunes » marquée par des dégâts importants à Saint-Étienne. La Sûreté départementale de la Loire et la police judiciaire stéphanoise ont procédé à ces interpellations, co-saisies par le parquet de Saint-Étienne.
Des hommes et des femmes figurent parmi les suspects, tous sont majeurs et investis dans le mouvement des « gilets jaunes », selon le parquet de Saint-Étienne.
Le soir du samedi 30 mars, un groupe de personnes masquées, gantées et armées de marteaux ont fait irruption dans ce fast-food de Saint-Priest-en-Jarez. Pendant quelques minutes, les assaillant-e-s ont cassé du matériel en salle et en cuisine, détruisant notamment les écrans des bornes numériques de commande. (Source : France Bleu, 05.06.2019)
Le Puy-en-Velay (Loire), 4 juin 2019 : Trois arrestations pour la visite saccageuse du lycée professionnel fin avril dernier
On apprend ce jeudi 6 juin par la voix du procureur que trois personnes ont été arrêtées mardi 4 juin à l’aube pour le saccage d’un lycée professionnel le 25 avril dernier. Il s’agit de deux jeunes âgés de 19 ans et un troisième âgé de 25 ans habitant le Puy-en-Velay.
« Le Procureur de la République du Puy-en-Velay précise » qu’aucun lien n’a pu être établi entre les mis en cause et le Lycée Jean Monnet, le proviseur de l’établissement qui avait été agressé ou une des autres victimes du périple ». Les enquêteurs ont réalisé un « très important travail d’exploitation des images de vidéo-surveillance et des prélèvements réalisés sur les lieux des infractions ». L’enquête avait été confiée au SRPJ de Clermont-Ferrand et à la DDSP de Haute-Loire. Ces trois individus sont présentés ce jeudi au parquet en vue d’une mise en examen. Le Procureur de la République va réclamer le placement en détention provisoire des deux principaux mis en cause. » (Source: France Bleu, 06.05.2019)
Rennes (Ille-et-Vilaine), 4 juin 2019 : procès du sabotage des bornes automatiques du métro en plein mouvement contre la « loi travail »
Ce mardi, vingt personnes étaient appelées à comparaître devant le tribunal de Rennes pour « association de malfaiteurs » et « dégradations de biens publics ». Dix-huit d’entre elles étaient présentes à l’audience, les deux autres étant à l’étranger pour leurs études.
Le 19 mai 2016, en plein mouvement contre la « loi Travail », ils avaient participé à une action « transport gratuit » consistant à mettre hors-service les bornes de paiement dans 6 stations du métro rennais, au moyen parfois de bombes de mousse expansive.
Toutes les personnes inculpées « ont nié le caractère clandestin de cette action dont le principe avait été soumis au vote, le 18 mai 2016, lors d’une assemblée générale dans les locaux de Sciences Po Rennes. « Toute cette histoire est partie d’un fantasme des policiers du renseignement », a affirmé le plus âgé des prévenus en réponse à un rapport de police faisant état d’une action « d’un groupuscule d’ultra-gauche », aux méthodes « paramilitaires ». Surveillés plusieurs jours avant l’action, ils avaient été interpellés en flagrant délit par la police le 19 mai 2016.
« Dix-neuf des vingt personnes ont été reconnues coupables de participation à une association de malfaiteurs et condamnés à quatre mois de prison avec sursis. Le vingtième prévenu, interpellé à son domicile et relaxé du chef d’association de malfaiteurs, a été condamné à un mois de prison avec sursis pour refus de se soumettre à un prélèvement biologique. Des peines d’amende de 150 euros ou 300 euros ont aussi été prononcées pour dix-huit prévenus qui devront payer solidairement un peu plus de 1 600 euros à Keolis, l’exploitant du métro rennais. (Source: Le Télégramme, 05.06.2019)