Le 21 juin 2018, une cinquantaine de personnes répondait à l’appel d’un rassemblement-déambulation « Du son contre toutes les prisons », dix ans après l’incendie de la plus grande prison pour « sans-papiers » de France, le centre de rétention de Vincennes.
Après un rassemblement avec des prises de paroles, à place des Fêtes, les flics pourchassent dès le début la déambulation, qui devra se disperser à quelques dizaines de mètres de son point de départ, et arrêtent 8 personnes dans une certaine confusion. Les gardes à vue sont mouvementées, et si six personnes ont pu sortir sans donner de nom, deux n’ont pas cette chance et sont convoqué·e·s pour un procès ce 21 mai à 9h au TGI de paris, pour outrage, rébellion et refus d’empreintes digitales et photos.
Alors que l’Etat développe sa politique répressive, incarcérant révolté·e·s et indésirables, construisant toujours plus de places de prison tout en poussant à l’expansion de solutions de contrôle hors les murs, les raisons d’exprimer notre rage sont toujours présentes et nombreuses.
Le même jour, des personnes incarcérées/inculpées suite au premier mai passent en procès à 13h30, l’occaz’ d’une journée au tribunal !
La justice isole et punit celles et ceux qui luttent. Soyons nombreux·ses à exprimer notre solidarité, dans et hors des tribunaux !
[Publié sur indymedia Nantes, samedi 18 mai 2019]