Pendant que certains se préparent pour aller à la messe, d’autre(s) prenne(nt) le courage à deux mains pour attaquer l’Etat de proximité. C’est donc vers 8h ce dimanche 12 mai que la mairie de Loches a goûté aux flammes d’un cocktail Molotov. Malheureusement, le citoyen est souvent matinal, et peut dans certains cas s’improviser pompier de service, comme ça a été le cas cette fois-ci.
« Situé dans le quartier historique de Loches, l’hôtel de ville est un édifice classé datant de la Renaissance.
Ce dimanche 12 mai, vers 8 heures du matin, c’est un propriétaire de chambres d’hôtes d’une rue voisine qui a découvert la porte en train de se consumer, alors qu’il partait acheter des viennoiseries pour ses clients. Il a aussitôt tenté de maîtriser le feu.
« J’ai pris de l’eau dans la petite fontaine située à côté, et averti les pompiers », dit-il, tenant à rester anonyme.
Seul le bas de la porte en bois a brûlé. Le feu n’a pas eu le temps de se propager à l’intérieur du bâtiment historique.
Sur le perron, on découvre des bris de verre. […] Le maire déplore cet acte « qui crée un climat désagréable », rappelant des feux de poubelles récents rue Quintefol, dans le centre-ville. » (Le Populaire du Centre, 13.05.2019)