Samedi 9 février 2019, Marine Le Pen s’est rendue dans la petite ville de Saint-Ébremond-de-Bonfossé, dans la Manche. Elle y tenait un meeting dans la salle des fêtes communale avec son parti, Le Rassemblement National. Et comme souvent, les orgas et partis de gôche organisaient leur sempiternelle contre-manif inoffensive de 200 personnes le jour J, devant des rangées de gendarmes armés jusqu’aux dents.
Mais en fin de compte, cette opposition antifasciste n’en est pas restée au folklore gauchiste habituel. Durant la nuit de vendredi à samedi, un ou des anonymes sont passés sur les lieux, recouvrant de tags les murs de la salle municipale grâcieusement prêtée au parti d’extrême-droite en campagne.
Cette petite action a eu le mérite de gâcher leur événement, puisque les militants fascistes n’ont pas eu le temps d’effacer les tags à temps et ont tenté de les camoufler en les recouvrant des affiches du meeting. Deux plaintes ont été déposées à la gendarmerie: l’une par le secrétaire départemental du Rassemblement national, Jean-Jacques Noël, pour « menace de mort » (en raison du slogan « Une balle dans le Front »), l’autre pour « dégradations » par le maire de la petite commune, qui a mis ses locaux à disposition des fachos.
[Reformulé de la presse locale, 9 et 10 février 2019]