[Tous ces articles datent pour leur majorité au max de deux mois. C’est pas pour cauchemarder, hein, juste pour tout arrêter au plus vite… Un petit exemple récent en banlieue parisienne]
Dans les lycées en France …
La reconnaissance faciale testée dans des lycées, 5 février 2019
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur va mener une expérimentation dans deux lycées de son territoire : les Eucalyptus à Nice (Alpes-Maritimes) et Ampère à Marseille (Bouches-du-Rhône). Des portiques, équipés de caméras, à reconnaissance faciale doivent y être installés d’ici la fin de l’année scolaire. Date de lancement de ce qui est présenté comme une première mondiale ? Probablement entre les vacances d’hiver et celles de Pâques. C’est Cisco à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) qui paie la mise en place de la technologie dans les lycées.
Dans les centres commerciaux (Canada)
La reconnaissance faciale mise à l’essai dans un centre commercial de Québec, 23 janvier 2019
Le bras immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec lance un projet pilote à la Place Ste-Foy. En partenariat avec la firme Galilei affiliée à l’Université Concordia de Montréal, Ivanhoé Cambridge a récemment mis sur pied la Fonderie de l’innovation dans le commerce de détail à Place Ste-Foy. Pour l’heure, trois détaillants (La Vie en Rose, Tristan et la lunetterie BonLook) participeront à cette expérience comportementale qui s’étirera sur plus de deux mois. Ivanhoé Cambridge a récemment installé des caméras à l’entrée et dans les commerces des trois détaillants de Place Ste-Foy. Les caméras serviront à capter les visages des consommateurs pour déterminer leur âge, leur sexe et leur humeur… Ivanhoé Cambridge détient au Québec, outre Place Ste-Foy, Laurier Québec, le centre Eaton, le complexe Les Ailes, le centre Fairview-Pointe-Claire, les Galeries D’Anjou et la Place Montréal Trust. Ivanhoé Cambridge possède Place Ste-Foy depuis de nombreuses années. Le centre commercial de 124 commerces, qui a célébré récemment ses 60 années d’existence, a une vente moyenne de plus de 800 $ au pied carré.
Un centre commercial utilise la reconnaissance faciale à l’insu de ses clients, 29 juillet 2018
Des clients d’un centre d’achat de Calgary ont eu la fâcheuse surprise de découvrir que des caméras et un logiciel de reconnaissance faciale étaient cachés dans les répertoires des magasins situés dans l’établissement.
Un client a fait cette découverte en remarquant une fenêtre d’erreur s’affichant sur l’écran d’un répertoire, sur lequel on pouvait lire des lignes de codes avec les mentions «genre» et «âge», a rapporté Global News. Il a pris l’écran en photo et a publié celle-ci sur le site reddit, ce qui a entraîné un débat sur l’utilisation qui peut être faite de ces données.
Dans les aéroports…
L’aéroport Nice Côte d’Azur teste encore la reconnaissance faciale, 6 février 2019
Ils ont été conçus par un groupement composé du groupe français IN Groupe, nouveau nom depuis avril de l’ancienne Imprimerie nationale désormais un des leaders de l’identité numérique, et du suédois Gunnebo, spécialisé dans la fourniture d’équipements et de systèmes de sécurité. IN Group a intégré en 2017 les technologies Identité et Biométrie du groupe Thales. C’est le deuxième aéroport français après Paris à mettre en service de type de contrôle.
Au cours de l’été, 16 Sas seront installés 4 à l’arrivée et 4 au départ sur chacun des deux terminaux. A l’inverse des aéroports de Lyon et Marseille où des sas PARAFE utilisent la reconnaissance par empreintes digitales des passagers ceux de Nice emploie la reconnaissance faciale, pour les ressortissants de l’Union européenne prenant ou quittant un vol international.
La reconnaissance faciale, nouvel Eldorado du transport aérien, 8 février 2019
Depuis le 1er février dernier, les passagers des vols Miami-Munich de Lufthansa peuvent ainsi embarquer à l’aéroport de Floride sans devoir exhiber le précieux morceau de papier, mais en présentant simplement leur visage à une caméra. La même chose est déjà possible, sur certains vols, avec British Airways à Orlando, Jetblue à New York-JFK, Delta à Minneapolis… Mais aussi chez KLM à Amsterdam-Schiphol et Air France à Paris. La compagnie française teste, depuis plusieurs mois, une porte d’embarquement à reconnaissance faciale au terminal 2E de Roissy-CDG.
…Cerise sur le gâteau, le pionnier mondial de ces nouvelles technologies est une entreprise européenne, basée à Genève : la Société internationale de télécommunication aéronautique, plus connue sous le sigle SITA. Fondée il y a 70 ans par les compagnies aériennes, et dirigée depuis 2016 par une Française, Barbara Dalibard , cette coopérative internationale est derrière la plupart des systèmes informatiques de traitement des passagers dans les aéroports. Les solutions développées par SITA permettent également de pister les bagages, de suivre les avions en vol, d’alerter les pilotes sur les turbulences et même, d’offrir le wifi en vol aux passagers.
Sur les animaux…
Lutter contre les chats voleurs de croquettes, 8 janvier 2019
La firme italienne Volta a de son côté reçu un Innovation Award dans la catégorie Smart Home du CES 2019 [Consumer Electronics Show, la Mecque annuelle des innovations grand public qui se tient chaque année en janvier à Las Vegas] avec Mookkie, une gamelle dotée d’un système de reconnaissance faciale pour chats. Cette technologie actionne l’ouverture du rabat de la gamelle seulement si l’animal est reconnu, assurant que lui seul profitera de ses croquettes.
La bonne technologie des écolos contre la mauvaise (sic), 25 janvier 2019
Des écologistes ont peut-être trouvé une nouvelle arme pour lutter contre le trafic de chimpanzés. A l’aide de spécialistes, ils ont développé un algorithme qui pourrait aider à reconnaitre et suivre les chimpanzés vendus sur les réseaux sociaux. C’est Alexandra Russo, biologiste spécialisée dans la conservation, qui est à l’origine de l’initiative.
L’idée lui est venue alors qu’elle enquêtait sur le trafic de chimpanzés et consultait des dizaines d’annonces sur Instagram et Facebook à la recherche de spécimens en vente. La spécialiste s’est tournée vers le réseau Conservation X Labs et a rencontré le Dr Colin McCormick, spécialiste de la vision assistée par ordinateur. C’est ainsi qu’est né le projet ChimpFace. En utilisant une base de données réunissant quelque 3.000 chimpanzés sauvages ou en captivité dans des sanctuaires, ils ont développé un algorithme capable d’identifier et reconnaitre les grands singes. Bien qu’encore en développement, le projet a déjà séduit plusieurs organisations de conservation qui ont contribué à la base de données telles que l’Institut Jane Goodall ou le Liberia Chimpanzee Rescue and Protection. « La technologie est notre ennemi parce qu’elle a rendu le trafic en ligne de chimpanzés plus facile mais c’est aussi notre alliée pour s’attaquer à ce crime là où il a lieu », a conclu Jenny Desmond. A terme, il n’est pas exclu que le procédé ChimpFace soit adapté pour cibler le trafic d’autres animaux.
Chez les keufs… De Moscou à Rio de Janeiro, l’année commence bien
Moscou devient la vitrine de la reconnaissance faciale, 16 janvier 2019
«Ça va être cool! Les criminels vont s’éloigner de Moscou et ne pourront plus se cacher chez nous», triomphe sur sa messagerie VKontakte, le maire de la capitale russe, Sergueï Sobianine, en annonçant, il y a trois jours, la généralisation dans sa ville des systèmes de reconnaissance faciale. Cette technologie numérique, qui permet en une fraction de seconde d’identifier un individu parmi des centaines de milliers de quidams fichés sur une base de données, fera partie du quotidien des 12 millions de Moscovites. Depuis un an, ces derniers sont déjà étroitement surveillés dans le métro, avant de servir de cobayes lors du Mondial de football, avec les 850.000 supporteurs étrangers, visiteurs du stade Loujniki et des fans zones, sans que la population ne s’en émeuve.
La reconnaissance faciale bientôt dans les rues à Rio, 21 janvier 2019
Un système de reconnaissance faciale sera installé prochainement à Rio de Janeiro, pour lutter contre l’insécurité dans ce haut lieu du tourisme au Brésil, a annoncé le responsable de la police locale. Rogerio Figueiredo, nouveau chef de la police militaire de l’État de Rio, a évoqué dans un entretien publié lundi dans le quotidien O Globo l’utilisation d’un «logiciel de reconnaissance faciale et de plaques minéralogiques». Selon lui, le système doit être installé dans un premier temps dans le quartier touristique de Copacabana, début mars, au moment du Carnaval, grande fête populaire qui attire des centaines de milliers de visiteurs du monde entier. «Si [les caméras] identifient un individu sous le coup d’un mandat d’arrêt ou si une voiture volée circule dans la zone, un message d’alerte sera envoyé à la voiture de police la plus proche», a expliqué M. Figueiredo. «C’est un outil fantastique. Il était temps que la police militaire se modernise», a-t-il ajouté.
Chez les riches…
La chanteuse traque ses mauvais fans, 22 décembre 2018
NASHVILLE. La chanteuse américaine Taylor Swift a un sérieux problème de « fans » obsessionnels et harceleurs. Au point que pour l’un de ses concerts à Los Angeles le 18 mai 2018, sans prévenir le public, un système de reconnaissance faciale a été déployé dans la salle. Les visages des spectateurs ont été scannés pour être comparés à ceux de personnes connues et fichées pour des faits de harcèlement de la star (plusieurs centaines). Ils étaient stockés dans une base de données située à Nashville.
C’est arrivé près de chez vous…
Différents types d’application, des prisons à la falsification, 10 janvier 2019
…Facewatch a annoncé que sa technologie biométrique avait été choisie par l’administration britannique pénitentiaire de Sa Majesté (HMPPS – Her Majesty’s Prison and Probation Service) pour un projet pilote de reconnaissance faciale visant à vérifier et valider les visiteurs accédant au système HMPPS.
La technologie de reconnaissance faciale a récemment été utilisée à Westminster les 17 et 18 décembre 2018 dans le cadre d’un essai pour la police britannique. En effet, les zones telles que Soho, Piccadilly Circus ou encore Leicester Square seront touchés par cet essai. Pour rappel, l’année dernière les forces de l’ordre du Sud de Pays de Galles avait arrêté un homme grâce à la reconnaissance faciale. Toute personne refusant d’être scannée pendant cette période d’essai, ne sera pas « considérée comme suspecte par les agents de police mais on pense déjà aux problèmes d’erreurs qui pourraient intervenir si cette technologie venait à se généraliser.
En Chine on utilise déjà la reconnaissance faciale pour vérifier l’âge des joueurs sur certains jeux vidéos, l’offre nommée « Hertz Fast Lane » permet aux membres du programme Hertz Gold Plus Rewards uniquement, inscrits à Clear, d’accélérer leur processus de location à l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta.
Dans le monde de la sécurité, les Services secrets américains testent la reconnaissance faciale pour surveiller la Maison Blanche. L’objectif est d’identifier le personnel mais surtout les personnes extérieures afin d’éviter les potentielles menaces d’exécution du président ou d’attentat.
… Enfin n’oubliant pas les risques de dérives possibles avec les possibilités de créer des masques ultra-réels vendus entre 300 000 et 390 000 yen, soit 2 330 euros et plus de 3 000 euros. Ces derniers permettent de reproduire à l’identique des visages humains avec une grande précision. Le délai de livraison est assez court, 3 semaines minimum et l’entreprise peut produire jusqu’à 30 masques par mois. Pour les créer, la technique appelée 3DPF et inventée par l’entreprise est utilisée. Elle permet ainsi de transférer une photo d’origine sur le masque tout en « dupliquant la texture de la peau, les vaisseaux sanguins et l’iris des yeux. »
[Repris de leur presse, reçu par mail]