Besançon, France : Les collabos de cette société de fichage ont des noms et des adresses

A l’heure où la police montre son visage le plus brutal, allant jusqu’à venir assassiner des gens à leurs domiciles, il est utile de mettre au grand jour le rôle de ceux qui collaborent à l’amélioration de son fonctionnement. Harceler, enfermer, torturer, mutiler, déporter, tuer les exclus et les plus récalcitrants à cette société fait partie de son essence même.

Il y a un peu plus d’un an, un appel d’offres a été lancé par le SGAP-Est pour réhabiliter le laboratoire technique et scientifique de police de Besançon (2 avenue de la Gare d’Eau), afin d’améliorer les techniques de fichage et d’enquête (relevés d’empreintes et prélèvements ADN). Ces travaux consistent entre autres à agrandir le labo et permettre une meilleure ventilation des locaux.

Au début de cette nouvelle année 2017, des yeux attentifs se sont arrêtés sur des camions de deux entreprises qui intervenaient au commissariat de la gare d’eau. Est-ce vraiment un hasard si elles viennent de la région dijonnaise, étant donné qu’un appel d’offres identique circulait au même moment pour rénover le laboratoire de police à Dijon ?

Voici les détails de ces deux entreprises qui mettent leurs pierres à l’édifice de cette société de contrôle et de surveillance :

ELITE CONSTRUCTIONS, spécialisée dans les systèmes de ventilation par VMC, Travaux de maçonnerie générale et gros oeuvre de bâtiment :

adresse : 3 IMPASSE GEORGE SAND / 21000 DIJON

téléphone : (+33) 03 80 78 25 79

fax : 03 80 28 56 44

E-mail : eliteclerc[at]aol.fr

TRASCIC, entreprise BTP créée en 1993 et spécialisée dans la démolition, le terrassement électrique ; elle intervient partout en France.

Adresse :11 rue de la Petite Fin / 21121 Fontaine-lès-Dijon

Téléphone : 03 80 56 81 24

Fax : 03 80 56 26 92

Ceci n’est qu’un début (à compléter), puisque comme le stipule l’appel d’offres (https://centraledesmarches.com/marc…), un troisième lot a été attribué à une autre société BTP, dont le nom n’est pas encore connu. D’autres projets semblables visant à rénover ces laboratoires du fichage ont déjà été menés peu avant, comme à Lyon, Grenoble, mais aussi Pau. Les débusquer n’est pas simple, mais une fois que l’on met un nom sur ces crapules, ça nous donne des armes pour lutter contre la police et les intérêts qu’elle défend.

En attendant, ces informations n’ont pas vocation à rester sur la toile ou au fond d’un tiroir…

Ici et maintenant, pourrissons la vie à ces collabos de la machine répressive et mortifère de l’État !

[Indy Grenoble, 4 avril 2017]

 

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