Pour Noël, on ne demande rien, on se sert !

Hensies, Belgique : Le camion, on le pille et on le brûle !

« Des manifestants en gilets jaunes ont mené plusieurs actions de blocage routier pendant la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 décembre, principalement dans le Hainaut. Jeudi matin, la situation semblait être revenue à la normale quasi partout, sauf à Hensies, à la frontière avec la France. Un camion y a été incendié cette nuit. « Gros débordement au poste frontière d’Hensies, un camion a brûlé« , nous a signalé un lecteur. « Camion en feu à Hensies. Blocage des gilets jaunes« , nous a indiqué un autre témoin. Selon la police fédérale, des casseurs se seraient infiltrés au sein des gilets jaunes vers 1h30 sur un parking du poste frontière. Ces individus ont dérobé une partie du contenu du camion et l’ont incendié. L’enquête est en cours pour trouver les responsables. La E19 est fermée depuis 23h à hauteur de l’échangeur d’Hautrage en direction de la France. La police conseille d’emprunter la E42 vers Tournai et Lille, depuis Hautrage, pour rejoindre la France. »

 


Montélimar, France : blocage et sabotage de la plateforme d’Amazon (et tentative de pillage)

Lors de la dernière action de blocage d‘Amazon, samedi 22 décembre à Montélimar, une trentaine de « gilets jaunes », dont la plupart avaient le visage masqué pour ne pas être identifiés, ont fini la soirée en pénétrant sur le parking de la plateforme logistique.

« Tout en lançant des fumigènes, ils auraient tenté d’aller crever des pneus ou encore d’ouvrir les remorques de camions. Mais les policiers, qui avaient évité jusque-là d’aller au contact lors de cet énième blocage, sont intervenus pour éviter le pillage, même si les camions ouverts étaient vides. Ils ont mis en fuite les individus. Ceux-ci auraient eu le temps d’arracher des câbles qui relient les tracteurs de camions aux remorques. »

« Un vrai dispositif de guérilla urbaine avait été mis en place. Des containers et chariots avaient été volés aux commerces alentours pour finir brûlés sur les quatre barricades. Celles-ci avaient été positionnées pour barrer le boulevard Charles-André en vue d’un affrontement avec les forces de l’ordre. Elles étaient aspergées de produits inflammables.

Pour gêner l’assaut des forces de l’ordre ou sécuriser l’expropriation de la marchandise, certains avaient pris le temps de bouter le feu à un transformateur dans une rue adjacente pour couper l’éclairage public. Enfin, certains murets le long des entreprises ont été démontés en vue d’utiliser des pierres comme projectiles.

[Repris de la presse]

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