Les autorités (pompiers, gendarmes et policiers) se servent de plus en plus des drones, à des fins de surveillance ou de repérage. À Paris, la préfecture de police est équipée d’une flotte depuis l’Euro 2016, qu’elle sort lors de grands évènements. Au niveau local, en France, seule la ville d’Istres a franchi le pas, réservant l’utilisation de ces petits bijoux de la technologie aux manifestations importantes.
Au nord-ouest de Paris, à Asnières-sur-Seine, le maire LR, Manuel Aeschlimann souhaite pour sa part expérimenter les drones au quotidien. Il propose que sa commune devienne «ville pilote» pour une expérimentation. Quant à la police municipale elle serait favorable à cette mesure, même si les 70 agents disposent déjà de tout l’attirail autorisé: matraques tonfa, Taser, Flash-Ball, gilets pare-balles et pistolets automatiques.
Dans ce cadre, l’édile a envoyé ce mardi un courrier au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Louant les bienfaits de la vidéoprotection, qui a permis, selon lui, d’élucider «200 cas» depuis le début de l’année 2018, le maire souhaite passer à la vitesse supérieure. «La vidéo protection n’a qu’un seul défaut: elle est immobile, fixée sur un mat. Et en dépit de poses de nouvelles caméras tous les ans, de nombreux coins et recoins non contrôlés demeurent», déplore-t-il dans cette lettre, consultée par Le Figaro.
[Repris de la presse]