Le 19 septembre 2017, dans l’enceinte de la caserne Jourdan à Limoges, 3 fourgons de gendarmerie mobile et deux bus étaient incendiés. L’attaque était notamment revendiquée en solidarité avec les « inculpé-e-s dans l’affaire de la voiture de police brulée quai valmy ». Un camarade est incarcéré depuis mars 2018, accusé d’y avoir participé.
Comme la vie est courte et la tâche de démolition du vieux monde si pressante, il n’a pas fallu une année pour que des inconnus s’en prennent à nouveau à la gendarmerie de Limoges. La nuit du 15 au 16 août 2018, la haie de thuyas qui longe la caserne pour protéger les militaires des regards indiscrets a ainsi été incendiée sur près de 30 mètres vers 4h du matin. Le véhicule d’un gendarme garé à proximité a été endommagé.
« Un départ de feu, en plein centre-ville et autour de le gendarmerie, semble suspect » affirment les fins limiers de la télévision régionale. Ce qui pour notre part semble « suspect », c’est bien que les assassins en uniforme puissent crécher en centre ville sous les yeux de tous, et espérer accomplir leur sale besogne en toute tranquillité. Voilà au moins
un acte d’hostilité qui a remis les choses au clair.