Dans la matinée de jeudi 14 juin, les responsables d’Enedis n’ont pu que constater l’ampleur des dégâts qui ont eu lieu au cours de la nuit. 43 voitures de la société ont été dégradés avec un, deux ou trois pneus crevés à chaque fois.
Est-ce, comme les journaux locaux le laissent croire, un sabotage dans le cadre d’une lutte syndicale pour le(s conditions de) travail (à savoir la suppression de 2500 postes et la fermeture annoncée de 30 % des sites au niveau national pour 2021-2022) ou un gréviste qui en profitent pour faire une critique en actes du travail, un.e client.e dépouillé.e pour cause de factures faramineuses, un anti-compteur Linky, ou bien une attaque contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure, dans la Meuse…?
Dans tous les cas, cela reste une attaque contre une entreprise qui jour après jour décide de nos vies, les épie, les pollue ou nous les rend plus insupportables…
[Reformulé de la presse, 14 juin 2018]