Dans la nuit du 29 au 30 avril, des dizaines de slogans contre l’Etat, ses représentants et ses flics ont été peints dans le centre-ville de Poitiers, notamment dans les rues Jean-Jaurès, et de l’ancienne comédie. Il y a aussi eu quelques appels à rejoindre les manifs à Paris pour le 1er mai.
Certains d’entre eux faisaient aussi référence à la ZAD de Notre-Dame des Landes, d’autres prenaient à parti quelques gouvernants du coin, comme Alain Claeys, maire de Poitiers, ou Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine. La permanence d’un député « En Marche » de la Vienne, Sacha Houlié, située place de France, dans le quartier des Trois-Cités, a également reçu de la visite: Outre un tag posé sur le mur blanc au-dessus de la porte d’entrée, « une vitrine a été dégradée », d’après France Bleu. La mairie, après avoir dénombré la cinquantaine de tags, a annoncé qu’elle allait porter plainte.
Pendant l’occupation de la fac quelques jours avant.
Dans la matinée du 25 avril, le président de l’Université de Poitiers, Yves Jean, a organisé une petite visite aux journaleux de la presse locale, pour montrer les traces laissées par l’occupation et le blocage de l’université des Sciences Humaines. Plus de 200 tags ont été comptabilisés sur le campus et rien qu’au sein des locaux de l’UFR Sciences humaines, l’Hôtel Fumé, situé en centre-ville, il y en aurait pour au moins 80.000 euros de dégâts, d’après les services techniques de la présidence de l’Université.
En plus des tags, le président ajoute aussi qu' »Il y a eu la porte de l’entrée principale cassée, celle de l’amphithéâtre Bourdieu, des véhicules tagués ».
La présidence de l’Université de Poitiers a décidé de fermer le site jusqu’au 2 mai. Une société de gardiennage a été sollicitée pour garder l’entrée.