A la fin de l’énorme manif (interdite) du 2 juin devant le Palais de Justice, de nombreux dégâts avaient été effectués par des petits groupes.
Du côté de Clichy, plusieurs cibles liées aux uniformes ont notamment été attaquées (en plus de spermarchés et autres magasins) : « Plusieurs dizaines de personnes s’y sont en outre attaquées au poste de police municipale de la ville de Clichy, ainsi qu’à un véhicule anti-émeute garé à proximité. Lors de cet épisode, un petit groupe avait même tenté de forcer le rideau de fer et de s’introduire dans les locaux de la police locale. »
Côté répression, sur les sept personnes majeures déférées au parquet de Paris après leur arrestation, une a été condamnée en comparution immédiate, jeudi 4 juin, à huit mois de prison avec mandat de dépôt pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Trois autres personnes sont convoquées pour être jugées le 22 septembre prochain pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique accompagnées ou non de dégradations. Les trois dernières personnes qui étaient en garde à vue ont été déférées devant le délégué du procureur de la République, où elles ont écopé d’un rappel à la loi, avec interdiction de paraître dans le 17e arrondissement de la capitale.
Ce même 4 juin, deux autres jeunes (17 et 19 ans) ont été arrêtés chez eux au petit matin à Clichy suite à l’analyse policière des images de vidésurveillance : « Les deux individus sont accusés d’avoir participé à des dégradations volontaires survenues rue Martre, axe qui relie le pont à la Porte de Clichy. Une rue très passante où [où se trouve le poste de police municipale désormais amoché] un café, un supermarché et du mobilier urbain ont été dégradés. »
[A partir de la presse]