[…] Si le but est une vie sans domination, alors le chemin s’accompagne d’attaques contre les structures qui maintiennent le pouvoir.
Les serviteurs de l’État restent les mêmes oppresseurs, même s’ils retirent leurs uniformes après la fin de service et retournent à leur vie privée de citoyen. Mais s’ils ne font pas gaffe, ça frappera aussi à aux portes de leurs domiciles.
Ainsi, dans la nuit de dimanche à Eimsbüttel, une voiture privée de type SUV d’un douanier brûle.
C’est justement dans cette période de pandémie qui s’accompagne de resserrement et de restriction du mouvement de liberté, qu’il est d’autant plus important de préserver sa capacité d’action et de se montrer à soi-même, ainsi qu’à d’autres subversifs, que la lutte contre les contraintes de cette époque continue, même si elle semble folle et difficile.
Si on capitule face au souhait de l’État de nous isoler, qu’on se contente d’un haussement d’épaule face à la menace de couvre-feu, on lui donne la possibilité de continuer ses machinations sans être dérangé et sans être observé. Car les dominants ne sont pas concernés par les couvre-feux et ce genre de mesures. Car des personnes continuent à être expulsées avec plein d’entrain et envoyées vers la mort, des personnes contrôlées et enfermées selon des critères racistes, des projets d’habitation anarchistes assiégés comme à Berlin et tout est fait pour démanteler une vie libre et digne.
Que ce soit les douanes ou les patrouilles de flics, qu’elles soient en civil ou en service,
Feu à celles et ceux qui maintiennent le pouvoir.
Amour et liberté pour les personnes en lutte aux frontières et dans les prisons !
[Traduit partiellement de l’allemand d’indymedia, 24.03.2020]