Dans la matinée de mardi 17 mars 2020, une révolte a éclaté à la maison d’arrêt de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. L’administration pénitentiaire a annoncé ce mardi que l’ensemble des parloirs dans les prisons françaises sont suspendus jusqu’au 31 mars 2020.
« Une centaine de détenus qui se trouvaient dans deux cours de promenade ont commis des violences, suite à l’annonce de la suspension des parloirs jusqu’au 30 mars« , ont appris les journaflics de France3 auprès d’un syndicat de matons.
Des détenus ont cassé des portes d’accès aux cours de promenade et se sont regroupés dans des couloirs de la taule. Ils ont allumé des petits feux et jeté des pierres sur les surveillants. Quatre tirs de sommation ont été réalisés« , selon Philippe Abime, délégué FO prisons dans les Alpes-Maritimes.
Plusieurs incidents ont éclaté à partir de 10h30. Un incendie, provoqué par des papiers brûlés et très vite maîtrisé, s’est déclaré dans la cour de promenade. Plusieurs grillages ont été cassés.
Policiers, gendarmes ainsi que les ERIS et le RAID ont été mobilisés pour mater la révolte et quadriller les alentours de la taule.
Dimanche 15 mars déjà, à la prison de Metz (Moselle), près de 100 détenus ont refusé de réintégrer leurs cellules à l’issue des promenades. Cette action de protestation serait également partie d’annonces de mesures coercitives et de restrictions visant les prisonniers en lien avec le coronavirus (covid-19).
[Repris de divers articles des médias régionaux, 17.03.2020]