Lille (Nord) : aux barricades et à l’attaque !
Plusieurs centaines de personnes (700 personnes selon la police, près de 2000 selon le journal LilleActu) ont répondu à un appel national à manifester à Lille (Nord) pour ce 67 ème samedi « gilets jaunes ». De nombreuses barricades, des affrontements, des attaques contre des banques et des panneaux publicitaires, la voiture Audi du sous-préfet retournée … La rage s’est exprimée dans les rues, loin des syndicats et de leur encadrement des défilés.
« Dans la foule, le noir l’emportait sur le jaune », selon la VoixduNord. Plus de 200 personnes ont composé un black bloc dès le départ de la manifestation qui avait été interdite par la préfecture. Sur le parcours, des abribus et panneaux publicitaires ont été brisés. Ainsi que des vitrines [de banques notamment].
« Dès le début de la manifestation, un cortège sauvage tente de s’engouffrer rue de Flandres, avant de se diriger, sous les jets de gaz lacrymogène, rue des Postes. Au croisement avec la rue Brûle-Maison, les premières barricades sont dressées. Fait rare à Lille, une quinzaine [de barricades] sont érigées au fil du parcours, avec des instruments de chantier, une remorque, et même une voiture retournée. » (La VoixduNord) Celle-ci est en fait la voiture personnelle du sous-préfet du Nord, une Audi, comme le montre l’insigne sur le côté gauche du pare-brise.
Après avoir eu ses vitres et son pare-brise détruits, le feu a été mis à l’intérieur mais n’a pas pris longtemps à cause de la réactivité des pompiers.
« Pas de chants, pour rythmer le cortège. Mais de la colère. Celle des Gilets jaunes, contre le gouvernement. « Quatorze mois de mobilisation ! » Et celle des Black blocs, présents en nombre, contre la police. Rapidement, les premiers affrontements ont lieu. Aux jets de projectiles, les policiers répondent par du gaz lacrymogène et des grenades de désencerclement. Et par plusieurs charges, avec, au total, dix interpellations ». (VdN)
« De multiples dégradations, contre des banques, des abris bus, des panneaux publicitaires ont été commises par un groupe de manifestants habillés de noir. Au moins deux cabanes de chantier ont été retournées sur la route, de même qu’une voiture dont les vitres ont été brisées rue Jeanne-d’Arc, et des feux de poubelles ça-et-là. » (LilleActu)
Montpellier (Hérault) : L’art du coup de pied anti-politicien – 22 février 2020
La permanence de campagne de Mohed Altrad a été prise pour cible ce samedi 22 février lors de la manifestation des Gilets jaunes. Au passage du cortège d’environ 200 personnes, un manifestant vêtu de noir et cagoulé a brisé la porte d’entrée du local, situé Grand Rue Jean Moulin, en donnant un coup de pied puissant et tout en retenue.
« Mohed Altrad est un chef d’entreprise, également président du Montpellier Hérault Rugby. Enfin, il est aussi un auteur reconnu de romans et d’ouvrages de management. Il annonce le 16 septembre 2019 sa candidature à la mairie de Montpellier lors des élections municipales de 2020 en expliquant vouloir composer une liste de rassemblement de la gauche à la droite, à l’exclusion des extrêmes. » (wikipedia)