Les attaques contre des élu.e.s et politicien.ne.s qui candidatent au poste de maire en mars prochain continuent. Mais cette fois, il ne s’agit pas de bris de vitrines de permanences mais d’un autre type de sabotage visant à s’en prendre à celles et ceux qui souhaitent nous administrer.
Dimanche 16 février 2020, des politicien.ne.s de gôche en campagne pour les prochaines élections municipales ont eu la désagréable surprise de découvir leurs véhicules de campagne ou personnels vandalisés. Voici donc deux exemples aux deux extrémités du pays:
Aux Andelys, dans l’Eure, le véhicule personnel de Martine Seguela, candidate PS aux prochaines élections municipales, a été vandalisé dans la nuit de samedi à dimanche. Celui-ci était garé devant son domicile, au Petit-Andely.
« Les quatre pneus ont été crevés et les deux rétroviseurs cassés. Garée un peu plus loin, la voiture de son mari a également vu ses deux rétroviseurs détruits. En raison de la tempête dans la nuit de samedi à dimanche, le couple n’a pas été alerté par le bruit. Selon les premières constatations, seuls ces deux véhicules ont été attaqués dans le quartier, laissant penser à la tête de liste qu’elle a été volontairement ciblée. « C’est une atteinte à l’élue », estime celle qui est conseillère municipale d’opposition. […] Le coût total des dégâts n’est pas encore estimé, mais la franchise à elle seule s’élève à 380 €. [Paris-Normandie, 18.02.2020]
A Grasse, dans les Alpes-Maritimes, c’est cette fois un véhicule de campagne qui a été saboté: le véhicule utilitaire de la liste « Univers Grasse » du candidat DVG Pierre-Marie Carlier, a été retrouvé les quatre pneus crevés. Le politicard précise dans un communiqué que « depuis [leur] entrée en campagne, les personnes engagées de [la] liste Univers Grasse subissent des pressions de toute nature ». [NiceMatin, 18.02.2020]