Dans la nuit du 5 au 6 janvier 2020, une armoire électrique a été volontairement incendiée et un câble d’alimentation a été sectionné, sur la ligne de la SNCF dans la commune de Nissan-lez-Ensérune (Hérault), située entre Béziers et Narbonne.
Ces actes de sabotage ont fortement perturbé le trafic ferroviaire entre Montpellier, Toulouse et Perpignan. Les perturbations ont duré deux jours.
Les enquêteurs s’orientent vers la frange radicale des « gilets jaunes » et voit derrière ce sabotage une vengeance contre la répression judiciaire qui s’abattait au même moment sur 31 « gilets jaunes », tous jugés pour le saccage des installations de Vinci Autoroutes et de la gendarmerie au péage de l’autoroute A9 de Croix-Sud à Narbonne.
C’est notamment ce qui expliquerait que l’Etat et la SNCF aient mis le paquet pour retrouver les auteur.e.s et pour éviter que d’autres portions de voies subissent le même sort : « les gendarmes de la brigade de Capestang et du peloton de surveillance et d’intervention -Psig- de la compagnie de gendarmerie de Béziers, appuyés par l’hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie de Montpellier et les policiers de la sûreté ferroviaire -Suge- de la direction régionale de la SNCF de Montpellier sont mobilisés pour assurer une surveillance nocturne sur une section de la voie ferrée Aude-Béziers ».
« Les militaires ont notamment procédé à des fouilles de véhicules, sur réquisition du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers. » (e-metropolitain)