Mi-janvier, on apprend en lisant les médias suisses qu’une centaine de panneaux publicitaires ont été fracassés aux quatre coins de Lausanne et au-delà. Cette vague de sabotage contre la publicité remonte à la période des fêtes de fin d’année (et peut-être que ça continue qui sait…).
Par ailleurs, les devantures de pas moins de cinq magasins et restaurants ont également été brisées ces dernières semaines.
Olivier Chabanel, directeur de l’antenne romande de la Société générale d’affichage (SGA), entreprise en charge de la gestion de ces panneaux, explique qu’une centaine de vitrines publicitaires ont été fracassées à coups de marteau, au cours des deux dernières semaines. Il ne souhaite pas communiquer sur le montant des dégâts.
Pour lui, il s’agit clairement d’une action coordonnée d’un mouvement « antipub ». « Durant les Fêtes, près de cent caissons lumineux ont été brisés à Lausanne, déplore Olivier Chabanel. « Et parfois, les auteurs laissent des messages critiquant la publicité. Nous avons porté plainte et averti les autorités. » Pour lui, ces actes de vandalisme ternissent l’image de la ville alors que les Jeux Olympiques de la Jeunesse débutent.
Un riverain témoigne aux journaflics de 24Heures (10.01.2020) :
« Quand je suis sorti du boulot, mercredi soir (8 janvier, NdSAD), j’ai entendu un bruit de bris de verre sur le trottoir, raconte un témoin. Quand je me suis retourné, j’ai vu un homme encagoulé avec un marteau qui brisait les vitres des panneaux publicitaires situés le long de l’avenue de la Gare, à hauteur de l’arrêt de bus Mirabeau. »
La plupart des destructions de panneaux ont lieu dans Lausanne, comme sur l’avenue de la Gare, le long de l’avenue de Rhodanie ou dans le secteur des Bergières. Mais elles s’étendent bien au-delà de Lausanne, puisque de nombreuses autres ont été recensées le long de la ligne du M1 jusqu’à Renens, mais aussi à Morges, poursuit M. Chabanel.
Outre la SGA, une autre société d’affichage, Clear Channel, est elle aussi fortement impacté par ces virées destructrices. Elle a également porté plainte.
[Reformulé de 24heures.ch et LeMatin.ch, 10 et 16 janvier 2020]