Valence et Montélimar (Drôme) : Samedi pavés, peinture et graffitis, de jour comme de nuit – 25 janvier 2020

Valence : retour à la base, ça veut dire sauvage – 25 janvier 2020

La manif, à laquelle plus de 800 personnes ont pris part, a pris une tournure intéressante lorsqu’une partie du cortège est partie en sauvage deux heures après le départ (14h au Champs-de-Mars).

« Vers 16 heures, la manifestation devait se terminer devant la préfecture. Mais une partie du cortège est repartie vers le centre-ville. Il y a eu un nouveau moment de tension au niveau du Champ de Mars. Des manifestants cagoulés ont jeté des pierres sur les policiers qui ont chargé pour les disperser. L’un d’eux s’est plaint d’avoir été touché au pied par une pierre. Il devait être examiné par un médecin dans la soirée. Au moins deux manifestants ont été interpellés.

Plusieurs vitrines de commerces ont été taguées, la devanture de la permanence du candidat LREM aux municipales à Valence a de nouveau été visée, elle a été aspergée de peinture. »

[Repris de FranceBleu, 25.01.2020]

Montélimar : Et la nuit précédente, vitrines de banques et DAB tagués – 25 janvier 2020

« Il avait surtout ciblé des distributeurs de billets. Dans la nuit de vendredi 24 à samedi 25 janvier, plusieurs façades de banques du centre-ville de Montélimar avaient été recouvertes de tags, principalement anti-Macron, à la peinture verte. Un Montilien âgé de 30 ans a été interpellé par la police, mardi 28 janvier, après ces dégradations. Il avait été aperçu dès samedi matin, près du kiosque du parc, par des agents de la police municipale, alors qu’il présentait des traces de peinture verte sur lui. Ce qui avait forcément éveillé les soupçons. Après vérifications, et notamment après l’examen de vidéos de surveillance, il a pu être identifié comme l’auteur de ces tags. Lors de sa garde à vue, mardi, il aurait refusé de répondre aux questions. Il a été aussi entendu pour détention de stupéfiants à son domicile : il y cultivait quatre pieds de cannabis. Ce Montilien avait déjà été poursuivi pour avoir dégradé des bornes de paiement de parkings du centre-ville, au nom des gilets jaunes, en décembre 2018. »

[Repris du Dauphiné, 30.01.2020]


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