Dans la nuit du 4 au 5 janvier, un groupe de jeunes a attaqué la caserne de gendarmerie de Farébersviller (Moselle) à coups de pierres et de mortiers.
Dix à quinze jeunes, le visage masqué, ont attaqué vers 1h30 du matin la caserne de la gendarmerie, plus précisément là où se trouvent les logements de fonction des militaires. Ils ont lancé des pavés et des mortiers de feux d’artifice en direction des habitations tout en insultant les policiers et en criant « venez nous chercher« selon une source judiciaire. Des gendarmes réveillés par le bruit et des membres de leurs familles ont assisté à la scène depuis les fenêtres.
Les jeunes sont ensuite partis en direction de la cité de Farébersviller, et quelques minutes après l’attaque des poubelles se sont embrasés dans le quartier. Selon une source judiciaire, le but des assaillants était semble t-il d’attirer les gendarmes dans un guet-apens.
Malheureusement, on apprend le 23 janvier que « trois Farébersvillois, âgés de 18 à 20 ans ont été interpellés en début de semaine et devaient être présentés en comparution immédiate au tribunal de Sarreguemines mercredi. En raison de la grève des avocats, l’affaire a été renvoyée en mars. Les jeunes ont été laissés libres et placés sous contrôle judiciaire. Deux d’entre eux ont été confondus par des traces ADN retrouvées sur les lieux (sur les pavés?, NdSAD), le troisième sur témoignage ».
[Repris d’articles de journaflics, 7 et 23.01.2020]