[Petite compilation d’attaques communiquées par le(s) auteur.e(s) ou les journaflics, réalisée à partir du site chronik.blackblogs.org]
Leipzig, 23 janvier 2020 : coups de marteau sur le commico
« Dans la nuit du 22 au 23 janvier, nous, un petit groupe autonome, sommes allé.e.s voir le poste de police de la Weißenfelser Straße (à l’ouest de Leipzig) avec des marteaux et nous avons détruit plusieurs fenêtres.
Nous l’avons fait par solidarité avec les personnes qui sont en détention provisoire depuis le Nouvel An. Avec une action subversive hors les murs, nous avons également voulu attirer l’attention sur la grève de la faim de Néstro. Après l’humiliation subie par les flics lors du réveillon du Nouvel An, l’État tentera de faire des personnes incarcérés des exemples. C’est donc à nous d’utiliser les nuits froides pour arriver à faire parler d’eux/elles.
Heureusement, Néstro est sorti entre-temps, mais les deux autres sont toujours dedans.
Liberté pour les prisonnier.e.s de l’émeute du Nouvel An,
Liberté pour les trois du banc public,
Liberté pour tous les prisonnier.e.s !
Pour l’anarchie !
Quelques barbares »
Tübingen, 23 janvier 2020 : Goudron contre le poste de police, liberté pour les trois du banc public
« Nous avons profité de la protection de la nuit dernière pour nous mettre en chemin, la rage au ventre et muni-e-s de goudron.
Notre objectif était le poste de police dans le sud de la ville de Tubingen. Là, nous avons soigneusement graissé la façade.
Les raisons pour cela ne sont que trop nombreuses et nous en trouvons tous les jours. La police est en effet une bande autoritaire, de plus composée de toutes sortes de conservateurs (de droite) et de nazis. Elle expulse, tabasse des gens et diffuse des mensonges. Par exemple après la nuit de la Saint-Sylvestre à Leipzig.
Concrètement, nous voulons avec cette action viser la nouvelle loi de police du Bade-Wurtemberg et envoyer des saluts aux trois du banc public. Leur procès vient de commencer à Hambourg. Nous vous souhaitons beaucoup de force!
Il faut cependant retenir qu’il ne peut y avoir de “bonne” police, mais que celle-ci doit être supprimée à long terme, pour que nous puissions expérimenter d’autres conceptions du vivre ensemble et de (ce que l‘on appelle) l’équité.
Ou, comme l’ont formulé très justement les personnes qui ont mis de la mousse expansive dans la boite aux lettres des Verts la semaine dernière : nous ne partons pas du principe “que moins de lois répressives de police nous permettraient de vivre bien, car ce n’est possible que sans police, sans État et sans patriarcat.
Nous pensons malgré tout que cela ne fait pas de mal de donner de temps en temps une petite leçon aux ennemi-e-s de la liberté” (https://de.indymedia.org/node/59736)
Liberté pour les trois du banc public et tou-te-s les prisonnier-e-s !
Pour une société qui n’ait besoin ni de police ni de taules ! »
Berlin, 22 janvier 2020 : vitres brisées chez STADT UND LAND
« Il y a maintenant presque deux ans qu’a débuté, avec l’occupation de la Borni et de neuf autres maisons (en partie en apparence) le même jour à Berlin, le « printemps des squatts« . Nous nous sommes aussi réjoui-e-s de sortir enfin de la défensive des années précédentes et de nous nous approprier de nouvelles maisons de manière offensive. Pourtant le capital, sous la forme des propriétaires du nouveau local de la Friedel en Exil, et l’État sous la forme de STADT UND LAND ont fait expulser aussi bien le lieu de la rue Reichenberger dans le quartier de Kreuzberg que la Borni. Et, alors que la Borni reste encore vide, STADT UND LAND avec son directeur général Ingo Malters recouvre les 56 occupant-e-s de poursuites pénales. Nous n’acceptons plus cela : c’est pourquoi, dans la nuit du 21. au 22.01, nous avons fait quelques brèches dans la façade vitrée et l’image pseudo-sociale de STADT UND LAND.
Que l’État fasse tout son possible pour intimider celles et ceux qui attaquent le droit de la propriété n’a rien de nouveau. C’est ainsi que marche le conflit social. Mais nous avons aussi quelque chose à lui opposer. Ces dernières semaines, deux squatteureuses ont déjà été condamné-e-s pour violation de domicile et en partie pour résistance. La troisième personne passe actuellement en procès. Elle doit être condamnée le 30.01., parallèlement à l’énoncé du verdict dans le procès de la Liebig34 (salutations solidaires à vous aussi! Car, malgré les nombreuses protestations, rassemblements, ainsi qu’une campagne offensive en cours, STADT UND LAND et Ingo Malters tiennent (encore) fermement à leurs plaintes pour violation de domicile. Nous exigeons qu’ils les laissent tomber immédiatement, sinon de nombreux autres pavés prendront le chemin des façades de bureaux de STADT UND LAND. Le bris de vitres à la centrale dans le quartier de Neukölln, au coin de la Hermannstraße et de la Werbellinstraße n’était qu’un début!
Squat the city fight the law
Des anarchistes insouciant.e.s«
Berlin, 5 janvier 2020 : attaque d’un show-room immobilier
« Au 28 de la rue malmöer, dans le quartier de prenzlauer berg, le groupe immobilier actif au niveau national „PROJECT“ a pour projet la construction pour plus d’une douzaine de millions d’euros d’un immeuble d’appartements en co-propriété, et nous avons décidé que nous n’en voulons pas.
Dans la nuit du 4 au 5.1, nous en avons donc généreusement défoncé à coups de marteaux et souillé avec la peinture le show-room. Bien-sûr, cette action n’est pas exclusivement dirigée contre PROJECT, elle se veut un signe visible d’une résistance contre les plans progressant de toutes parts d’une “ville des riches“.
L’année 2020 sera chaude, de nombreuses luttes défensives s’annoncent et nous allons devoir mener beaucoup d’attaques! Dans ce sens, salutations des plus chaleureuses aux compagnon-ne-s qui se sont assis sur des bancs publics, aux projets menacés dans notre ville et ailleurs, à celles et ceux qui parfois en mettent une dans la gueule d’une ordure de contrôleur (allez aux procès!)
venceremos »
Haldensleben, 4 janvier 2020: la porte du tribunal en feu
Des inconnus ont mis le feu à la porte d’entrée de l’Amtsgericht à Haldensleben (district de Börde) grâce à des accélérateur de feu, mais cela n’a occasionné que des dommages limités.
La police a indiqué samedi à Haldensleben que peu après avoir été informés de l’incendie, les flics auraient rapidement éteint le feu à une heure tardive ce vendredi soir. Des traces auraient été relevées et des témoins seraient recherchés. Les dégâts du bâtiment du tribunal s’élèverait selon les déclarations à environ 500 euros.
Bonn, janvier 2020 : sabotage d’automates de la Deutsche Bahn
Pas moins de cinq distributeurs de tickets du tramway entre Bonn et Euskirchen (S23) ont été vandalisés dans les premières heures de l’année 2020. Deux de ces machines ont été détruits à la gare de Meckenheim (qui ont été une nouvelle démolies quelques heures après leur réparations). Une autre machine à l’arrêt ‘Rheinbach-Römerkanal’, une autre à la gare de ‘Rheinbach’ et une autre à ‘Kuchenheim’.
Dans tous les cas, l’inspection de la police fédérale de Cologne enquête. Des individus ont tagué les abris et les machines, détruit des vitres, rendu inutilisables des validateurs de cartes d’abonnement et démolies les écrans des distributeurs. Un technicien de la DB Service évalue les réparations d’un seul automate à au moins 3000 euros.