Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 janvier 2020 à Dinan, la permanence parlementaire du député de la deuxième circonscription des Côtes d’Armor, Hervé Berville, a reçu de la visite. Les murs et les vitres du petit local de la rue de Brest ont été souillés à la bombe de peinture noire et de peinture jaune. Seul le mot «menteur» est lisible près de la porte.
Le député a déposé plainte à la gendarmerie. De son côté, l’intersyndicale du pays de Dinan n’a pas trouvé de mots assez durs pour condamner quelques traits de peinture sur une permanence parlementaire. Elle tient à rappeler qu’elle respecte trop les oppresseurs pour cautionner ou même se taire devant une atteinte à la propriété d’un député. En bonne chienne de garde de ce système d’exploitation et de misère, elle condamne « ces gestes stupides et inqualifiables qui ne servent en rien le mouvement de contestation sur le projet de réforme sur les retraites ». Elle poursuit par ces mots: « S’en prendre ainsi de cette manière à des biens publics, des élus, des symboles de la République doit être condamné de manière unanime. Ce genre d’actes dessert au contraire les protestations que nous portons [déclarées à la préf et encadrées par les flics, NdSAD] depuis le début de ce conflit social. »
[Repris de la presse locale, 21.01.2020]