Seyssinet-Pariset (Isère) : Beau comme un entrepôt d’Enedis qui brûle – 13 janvier 2020

[Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 janvier 2020 à Seyssinet-Pariset, le feu s’est déclaré vers 2h45 dans un entrepôt d’Enedis, situé avenue de la République. Treize véhicules de l’entreprise d’énergie ont été incendiés, ainsi que deux voitures appartenant à des salariés. Parmi les véhicules d’Enedis calcinés, on compte quatre voitures, cinq camions et quatre utilitaires.
Ce site d’Enedis est une unité chargée de la construction, de la maintenance et du dépannage du réseau électrique HTA 20 000 volts et basse tension.

Les dégâts s’élèveraient à plus de 2 millions d’euros puisque ce sont des utilitaires, mais surtout des camions-nacelle et des camions-grue (valant entre 100 000 et 250 000 euros chacun) qui ont été totalement détruits par les flammes, sans compter les groupes électrogènes incendiés et le hangar dont la structure est atteinte. Le grillage entourant le site a été découpé, plusieurs départs de feu ont été constatés. Des bidons d’essence auraient été retrouvés sur place selon FranceBleu Isère. Lors d’une conférence de presse, le procureur Eric Vaillant parle « d’actes terroristes »  et par conséquent a contacté le parquet antiterroriste pour qu’il se saisisse de l’affaire. Ce dernier a annoncé s’en être dessaisie le lendemain.
Cette attaque incendiaire a été revendiquée le jour-même sur indymedia nantes. Le texte, intitulé « Seyssinet-Pariset : Haine et dix… » est reproduit ci-dessous.]

Haine et dix morsures de feu dans la machinerie bleue.

Haine et dix raisons de s’attaquer à une entreprise qui promeut et propage l’électricité et le désastre.
Pour les anarchistes et autres antiautoritaires obsédés par le fait d’écrire ou pas des communiqués. Ou par le fait que les attaques puissent être « réappropriables » par leur « sujet révolutionnaire » préféré. On laisse les personnes qui le voudraient, trouver leurs propres raisons. Pour pouvoir s’imaginer être « les auteurs » de cette attaque.
Ce qu’on peut dire, c’est qu’on aime jouer. Jouer avec le feu. Jouer avec la vie, aussi, un peu. Vie qui ne tient qu’à tous ces fils électriques. Fils qu’on aimerait couper partout où on peut. Pour ne pas finir par définitivement péter les plombs.
En tout cas, n’en déplaise à ce répugnant fond de poubelle municipale qu’est Eric Vaillant (voir ce qu’à dit cet actuel procureur de la République de Grenoble sur le communiqué de l’incendie de France Bleue Isère). Ce texte est bien la « revendication » de l’attaque des « véicules » d’Enedis . Qui a eu lieu dans la nuit du 12 au 13 janvier 2020 à Seyssinet-Pariset (à côté de Grenoble).
Si on écrit « véicules », c’est pour faire un clin d’oeil complice aux « Energumènes Diablement Furax ». Qui ont incendié ceux d’EDF.
La vague de perquisitions qui a déferlé fin novembre 2019 à Grenoble, Fontaine et sur la ZAD de Roybon nous a débectés. Sans pour autant nous étonner. Car le gratin répressif a été si copieusement dépassé depuis les premières attaques de 2017 (voir la commission rogatoire lisible sur internet). Qu’on l’avait presque cru oublié dans le four de la justice étatique. A tel point que beaucoup de fumée s’est répandue dans « l’agglomération grenobloise » jusqu’à cet incendie.
Que les attaques continuent à se propager. Contre tout ce qui prétend apporter toujours plus de confort matériel et de liberté. Engendrant, en fait, toujours plus de contraintes existentielles et de morbidité.

Des disjonctés tenant tête.

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