A chaque 31 décembre, les incendiaires descendent dans les rues et retirent du trafic quelques centaines de voitures. Une volonté de dépolluer les rues de ces boîtes de métal qui nous asphyxient. Aux feux de voitures s’ajoutent les incendies de containers à poubelles et les affrontements avec les flics.
Ce passage à l’année 2020 a été particulièrement chaud en Alsace, où plus de 220 voitures ont cramé à Strasbourg, plus d’une quarantaine dans le Haut-Rhin. Plutôt de faire la liste de tous ces feux nocturnes, on préfère donner quelques exemples d’attaque contre les flics et leurs outils de surveillance.
A Colombes (Hauts-de-Seine), le seul véhicule incendié de la nuit n’est pas des moindres : il s’agit d’un véhicule de la police municipale, garé devant le commissariat. La scène a été filmée par les caméras, où l’on voit un homme au visage couvert répandre de l’essence sur le capot avant d’allumer (cette technique n’est pas des moins risquées, puisque l’incendiaire met en même temps le feu à ses vêtements). Il part en courant sans qu’il ne soit heureusement interpellé.
Autre exemple à Mulhouse où, dans le quartier du Drouot, quelques silhouettes ont plongé le quartier dans le noir et dégradé plusieurs caméras de surveillance, afin de couvrir les rebelles qui affrontaient la police aux mortiers.
Ce ne sont que quelques exemples parmi d’autres de la guerre sociale qui sont tous reproductibles, seul.e ou à quelques-un.e.s, surtout lorsque les nuits sont moins remplies de flics qu’au nouvel an.