Il faut être naïfs pour croire que les médias sont toujours présents pour relayer les infos quand il s’agit de sabotages et d’actions directes. Peut-être des fois ils lachent quelques infos qu’ils tournent à leur sauce, mais bien souvent c’est la censure totale. En gros: pas un mot.
Et pourtant…
Sur le blog de Bouygues, entreprise déjà connue entre autre pour sa responsabilité dans la construction et la gestion de centres de rétention, de prisons et d’autres bâtiments dégueulasses, un article a été publié le 11 décembre, « Un élément du réseau mobile incendié réparé en 48h », qu’on peut lire ici xxxps://blog.bouyguestelecom.fr/reseaux/un-element-du-reseau-mobile-incendie-repare-en-48h/, et dans lequel elle se vante et dévoile une info intéressante.
En résumé, dans la nuit du 19 novembre, vers 4h du matin, un local technique d’une antenne a été incendié et presque complètement détruit, et peut-être que le pylône de 40 mètres aussi, vu qu’ils ont du treuiller et échanger à la nacelle trois antennes de faisceaux hertziens. Jusqu’à 30 personnes qui ont travaillé jour et nuit pendant deux jours pour changer 1,5km de cables coaxiaux et 200 mètres de fibre optique, plus tout le matériel (routeur IP, climatisation distribution d’énergie, raccordement au réseau, matériel informatique…), bref de gros dégâts.
En plus de cette antenne quarante autres qui couvrent le nord est de la Seine-Saint-Denis ont été impactées, on peut voir leur localisation sur une carte publiée sur le site hxxps://www.bbox-mag.fr dans l’article qui s’appelle « Gestion de crise d’un incident sur le réseau mobile de Bouygues Telecom ». Au total ça fait 70.000 clients coupés de 2G, 3G et 4G. Peut-être aussi que ça a eu un impact à l’intérieur de la grande foire à la mort, autrement dit le Milipol, vu que le 19 novembre c’était le jour de l’ouverture du salon, et qu’il est dans la zone en question.
Merci à Bouygues Telecom pour l’info donc, sans la promo qu’ils se font sur ce coup on l’aurait jamais su.
[Publié sur indymedia nantes, 21 décembre 2019]